Les nouvelles les plus importantes de la journée

« On serre les fesses et on attend » : les bars de plage des Sables-d’Olonne se préparent aux grandes marées

« On serre les fesses et on attend » : les bars de plage des Sables-d’Olonne se préparent aux grandes marées

Voir mes actualités

Un grand monticule est déjà visible au bar Bikini Beach sur la Grande Plage des Sables-d’Olonne. Avec les grandes marées, les différents bars et restaurants se préparent à une semaine difficile.

Un an après avoir été durement touchés par la tempête Patricia, les bars et restaurants de plage se protègent encore cette année et espérer éviter, en priorité, des dégâts matériels majeurs. Le journal de sable je suis allé à leur rencontre.

« Si je pouvais, je serais le premier à ne pas le faire »

Coefficient de 90 lundi soirde 101 Mardi soir avant d’arriver 107 Mercredi et jeudi soir… La mer sera particulièrement agitée toute la semaine. Du côté de la plage Bikini Beach, située à proximité de la piscine Remblai, un monticule de 15 mètres sur 51 mètres s’est déjà formé dans la nuit de dimanche à lundi. Il servira à ralentir le courant de l’eau.

« C’est la seule chose qui peut nous protéger des marées. Si la butte fait bien son travail, cela ne m’empêchera pas de travailler. Il n’y a pas de solution idéale, je fais du mieux que je peux pour mes clients et moi-même. Si je pouvais, je serais le premier à ne pas le faire ! »

Gregory Carli, gérant de Bikini Beach

Évidemment, l’installation de ce monticule, en plus de déranger certains riverains, a également un impact sur les clients.

Vidéos : actuellement sur News

En fait, cet établissement loue également des transats à la journée. « Au lieu d’avoir un transat avec vue sur la mer, C’est une chaise longue avec vue sur la colline. C’est moins un rêve ! Mais il faut y faire face, Je ne suis pas Poséidon » sourit Gregory Carli.

Grand monticule à Bikini Beach.
Grand monticule à Bikini Beach. ©Journal des Sables

Même histoire de côté de Jean Queruel et Loïc Raimbaud les deux propriétaires de La Cabane, sur la Grande plage.

« On serre les fesses et on attend. En espérant que les courants et les vents ne changent pas. Si ça reste comme ça, c’est bien. On a eu une houle de trois ou quatre mètres l’année dernière, là elle ne dépasse pas un mètre. »

Jean Queruel, propriétaire de La Cabane

Pour protéger leur structure, qui avait déjà subi des dommages en 2023, des volets et des rails seront déployés en soirée. Ce lundi soir,Les deux managers ont déjà prévu, comme Bikini Beach, pour ériger un grand monticule.

Selon les dirigeants, aucun service ne devrait être fourni Mardi, mercredi, jeudi et vendredi soir L’établissement restera ouvert à l’heure du déjeuner.

François Moinardeau, gérant du Moaï, qui possède également un établissement où les clients ont les pieds dans le sable, a fait un petit pas de son côté(fait maison !), pour revenir à la hauteur naturelle. De quoi ralentir la progression de la mer et gagner du temps. J’espère que cette mesure sera suffisante.« , a confié l’ancien gestionnaire.

Grâce à son passé de manutentionnaire, le gérant du Moaï a lui-même créé une petite marche pour empêcher la mer d’avancer. ©Journal des Sables

Des rotondes protégées ?

Dans l’ensemble, les rotondes devraient, de leur côté, éviter les catastrophes. La hauteur les rend plus protégées. Cependant, le directeur du restaurantLe Sandbox se veut vigilant.

« Je pense que de toutes les rotondes, nous sommes les plus exposées aux marées hautes. Parfois, il y a des geysers d’eau qui viennent frapper sous la terrasse et l’eau s’infiltre dans le restaurant. Il se peut que nous devions annuler un ou deux services, mais c’est comme ça ! C’est la nature. »

Christophe Duprat, gérant du Bac à Sable
Les immeubles de grande hauteur devraient connaître moins de problèmes… ©Journal des Sables

Pour ces établissements situés en hauteurAucune précaution n’a été prise. Sauf, surveiller et être attentif à l’évolution de ces marées hautes, parfois imprévisibles…

Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actualité.

Quitter la version mobile