Christophe Bouchet, ancien président de l’OM (2002-02) et candidat à la présidence de la LFP : »(Sur le sujet des parrainages et de la difficulté de se présenter à la présidence de la LFP) Pour être éligible au collège des indépendants, il faut deux parrainages. Ces parrainages sont donnés par deux institutions. La première, c’est Foot Unis, le syndicat regroupant les clubs de Ligue 1 et de Ligue 2. La deuxième, c’est l’UAF (Union des Acteurs du Foot) qui regroupe toutes les familles de joueurs, d’éducateurs, de médecins, d’arbitres, etc. Je pense que le sujet viendra plutôt de la deuxième institution car de ce que l’on sait pour l’instant, Foot Unis donnerait ces parrainages à ceux qui le souhaiteraient. En revanche, côté famille c’est beaucoup moins souple.
« A priori, au moment où je vous parle nous ne pourrons même pas présenter un programme. »
Christophe Bouchet, candidat à la présidence de la LFP
Selon les informations dont nous disposons aujourd’hui, l’UAF ne donnerait que trois parrainages. Trois parrainages pour trois postes. Ce qui veut dire que, derrière, l’assemblée générale élective n’aurait pas le choix, puisqu’elle n’aurait que trois candidats à élire à trois postes. Sur ces trois candidats, on sait déjà qu’il y en a deux qui sont bloqués par l’UAF. C’est-à-dire le représentant proposé par la Fédération française de football, Karl Olive, et le protégé de l’UAF, M. Guerini. Pour le troisième, pour l’instant, on ne le sait pas.
Mais à ce jour, au moment où je vous parle, cette institution, ce regroupement de familles ne donnerait son parrainage qu’à trois candidats. Ce qui veut dire que, grosso modo, on se dirige vers une absence totale de débat et une absence totale de pouvoir. A priori, au moment où je vous parle, on ne pourra même pas présenter un programme.
