« On s’attendait à quelque chose de très fluide et ça a marché comme un délire et on adore ça », se réjouit le groupe Phoenix.

Le groupe Phoenix, invité de France Inter, a joué au Stade de France lors de la cérémonie de clôture des Jeux Olympiques de Paris.

« C’était vraiment très surprenant, on s’attendait à quelque chose de très fluide et ça a commencé de manière folle et on a adoré ça », se réjouit le groupe Phoenix sur France Inter, lundi 12 août, qui jouait lors de la cérémonie de clôture. Le groupe versaillais, symbole de la French Touch, jouait parmi les 400 athlètes, restés sur scène alors qu’ils étaient invités à de nombreuses reprises à rejoindre leurs sièges réservés.

Ce genre de débordement, « D’habitude, ça se passe dans des petites salles où il y a 800 personnes et on ne s’attendait pas à vivre ce moment-là, à cet endroit-là, ce jour-là », les membres du groupe sourient. « On nous avait prévenu qu’ils étaient très contents, la pression étant retombée et qu’en général, lors de la cérémonie de clôture, ils se déchaînaient. »

Phoenix a encore eu quelques sueurs froides, les athlètes dansant sur des écrans fragiles : « On avait peur pour eux, on nous a dit ‘surtout n’allez pas sur les écrans’ et là, il y avait 400 personnes dessus. » Mais il y avait plus de peur que de mal. « On nous a dit qu’il fallait faire un concert pour les athlètes, c’était parfait. »

Phoenix, sorte de fil rouge de la soirée, a également joué avec Angèle et Kavinsky, notamment sur la chanson Nightcall, mais aussi avec Air. Des artistes francophones choisis par les membres du groupe. « On était totalement libres, c’était fou d’ailleurs, merci », ont-ils déclaré au micro.

D’autant plus que le concert n’a réellement pris forme qu’il y a deux semaines. « Rien n’était sûr, au début, il fallait faire l’ouverture, il s’est passé beaucoup de choses (…) on en a parlé très longtemps, mais le vrai sprint final a duré deux semaines. » Les artistes français partent donc ce soir « épuisé » mais avec des étoiles dans les yeux : « C’était génial, fabuleux. »