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« On s’accroche au wagon de tête, c’est la bonne nouvelle »

Nicolas Seube (entraîneur du SM Caen) : « Trouver le chemin de la victoire était à l’ordre du jour. Il y a eu une réaction collective en termes de résultats, mais nous devons encore nous améliorer dans de nombreux domaines. Il y avait deux moitiés diamétralement opposées. On a été à l’aise en première mi-temps, en étant solides défensivement, à l’aise avec le ballon, en créant beaucoup de situations. En seconde période, il faut être plus efficace dans les transitions. Il y a trop de situations où nous devons punir notre adversaire et nous ne le faisons pas. Nous nous retrouvons donc toujours à la merci de ne pas remporter de victoire. Il faut progresser là-dessus, c’est obligatoire quand l’adversaire laisse autant d’espace dans la transition.

Le scénario est tout à fait lisible, menant 2-0 à la mi-temps. Il était normal que Quevilly prenne des risques pour revenir dans ce match. A partir du moment où il a fait monter beaucoup de joueurs sur le terrain, il y avait de grands espaces à exploiter et on a très mal joué ces tirs. La deuxième chose, c’est que je déteste encaisser des buts et j’ai dit aux joueurs en fin de match qu’il fallait encore progresser mentalement, au niveau de l’excès d’énergie et de l’envie de garder sa cage inviolée. On ne peut pas accepter que deux joueurs de Quevilly Rouen se retrouvent seuls dans la surface (sur réduction du score). Si l’on veut aller plus loin, il faut gommer tous ces détails.

En première mi-temps, j’avais tout le temps le sentiment qu’on était à la 85e minute. C’est une équipe qui propose souvent de la désorganisation. Il fallait pouvoir mieux contrôler le temps de jeu. On a fait mieux après l’ouverture du score mais c’est à nous de régler les choses. Nous devons améliorer nos compétences techniques. Cela nous manque cruellement, nous perdons trop de ballons faciles. Dès qu’on maîtrise mieux le ballon, les choses changent et le deuxième but en est un exemple avec une répétition de passes.

C’est un système (3-4-1-2) auquel je pense toujours dans ma tête. Je ne m’arrêtais devant rien et j’avais le sentiment qu’il fallait jouer comme ça, en mettant les joueurs de couloir comme Val (Henry) et Ali (Abdi) dans la meilleure position, en repositionnant également Micka (Le Bihan) aux côtés d’Alex (Mendy ). Cela a bien fonctionné en première mi-temps, moins bien en seconde. Nous aurions dû rendre ce match beaucoup plus facile que cela.

On ne va pas faire la fine bouche, c’est une victoire et ils sont très importants. Nous sortions de deux défaites et chaque succès est difficile à obtenir. Cela fait neuf victoires en quinze matches sous mon mandat, il faut saluer l’équipe à ce niveau. On le voit sur les autres terrains, c’est dur pour tout le monde, avec des scores qu’on pense avoir réalisés en première période et qui ne le sont pas.

Nous nous accrochons à la voiture de tête. C’est la bonne nouvelle de la soirée. Il reste huit matches, on a deux réceptions ultra importantes, Bordeaux puis Rodez qui est actuellement cinquième. Tant qu’on est à portée de tir, on est en droit d’espérer atteindre ce top 5, voire ce top 4 qui est à trois points. »

Jean-Louis Garcia (entraîneur de Quevilly Rouen) : « C’est une défaite qui fait mal, d’autant plus que je pense qu’on a fait un bon match. La seconde mi-temps était encore meilleure, mais la première n’était pas mauvaise. On subit l’efficacité clinique des Caennais, Alexandre Mendy n’est pas le meilleur buteur de Ligue 2 pour rien. Sur le premier but, on a été surpris, comme sur le deuxième, même si Caen a très bien joué le tir. Il a la réussite du buteur sur ce deuxième but. Nous avons rivalisé dans le jeu et l’intensité mais nous avons eu beaucoup de déchet technique dans les quarante derniers mètres adverses, malgré 29 centres et 15 tirs tout au long du match.

On a l’opportunité de revenir de la reprise, il y a des moments clés qu’on ne gère pas bien. On sentait que les Caennais étaient sur le point de céder après notre réduction du score. Un match nul aurait été le minimum que nous pouvions espérer par rapport à notre performance. Ils ont réussi cinq tirs, dont trois cadrés dans le match, et aucun en deuxième période. C’est cruel pour mes joueurs, car en termes d’engagement, d’investissement et d’envie d’avancer, c’était intéressant. Il nous manque un peu de contrôle, de précision et de lucidité devant le but. »

Cammile Bussière

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