« on peut gagner » grâce à « un vote de conscience », estime Le Maire
Là » la victoire « du camp présidentiel aux élections législatives » est possible « estime le ministre de l’Économie Bruno Le Maire qui croit en un « une surprise et un vote de conscience »tout en reconnaissant que la dissolution « créé l’incompréhension ».
L’annonce par Emmanuel Macron dimanche dernier de la dissolution de l’Assemblée nationale « C’est la décision d’un seul homme, le Président de la République. C’est sa prérogative, il l’a exercée »voulait mettre en avant le ministre dimanche dans l’émission « Questions politiques » de France Inter/franceinfo/Le Monde.
« Ce que je constate, c’est que cela a créé de l’inquiétude, de l’incompréhension et parfois de la colère dans notre pays » chez les Français. « Je veux leur dire : ‘il y a de l’espoir’. (…) Nous pouvons gagner, la victoire est possible” à l’issue des scrutins des 30 juin et 7 juillet, juge Bruno Le Maire.
« Ce n’est pas un vote idéologique, ce n’est pas un vote partisan, ce doit être un vote de conscience, chacun doit sonder sa conscience pour savoir ce qui est bon pour la nation française. (…) J’ai confiance dans la capacité des Français à (…) avoir cet élan ces derniers jours pour nous donner une majorité»a résumé le ministre de l’Economie et des Finances.
Il a appelé à « ouvrez les yeux sur les programmes » du Rassemblement national et du Nouveau Front populaire, qui sont, selon lui, «à la fois un désastre pour notre économie» Et « conduire directement à l’appauvrissement de tous nos compatriotes ».
M. Le Maire a notamment appelé « tous les sociaux-démocrates responsables, raisonnables, attachés à leur pays, attachés au peuple français, qui ne veulent pas le mal des ouvriers, de tous ceux qui travaillent dans les usines, de ceux qui ne veulent pas cautionner les discours antisémites. discours de la France insoumise, pour rejoindre le bloc central » de la majorité présidentielle.
Il a également dénoncé « le climato-scepticisme complet du programme RN, qui tourne le dos à la lutte contre le changement climatique ».
Concernant les mesures en faveur du pouvoir d’achat annoncées samedi par le Premier ministre Gabriel Attal, Bruno Le Maire a estimé que « c’est un excellent point de départ » mais « qu’il faudra évidemment aller beaucoup plus loin ».
Étant donné que « le travail n’est pas assez rémunérateur »il a notamment suggéré « revoir les réductions de charges » obtenir « moins d’écart » entre les salaires « brut et net » Et « briser ce plafond de verre pour recréer une dynamique salariale ».