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« On ne sait pas avancer sans elle »

La famille de l’ancien président américain Barack Obama a pris la plume, vendredi 31 mai, pour rendre hommage à Marian Robinson, la mère de son épouse Michelle, décédée à l’âge de 86 ans.

C’est un texte émouvant que Barack Obama a publié vendredi 31 mai sur son blog. L’ancien président américain a voulu rendre hommage à une femme qui a compté plus que tout dans sa vie, sa belle-mère Marian Robinson.. La mère de son épouse Michelle est décédée à l’âge de 86 ans. « Elle est décédée paisiblement ce matin, et pour l’instant, aucun de nous ne sait exactement comment nous allons avancer sans elle », peut-on lire dans ce texte signé par toute la famille Obama,  » Michelle, Craig, Barack, Kelly, Avery, Leslie, Malia, Sasha, Austin et Aaron.

Marian Robinson avait une forte présence au sein du clan, toujours très soudé. Après l’investiture de Barack Obama, elle décide de s’installer à la Maison Blanche pour aider les filles du couple, alors très jeunes, à s’acclimater. «Quand Michelle a épousé un homme assez fou pour se lancer en politique, elle était encourageante. À chaque étape du chemin, alors que nos familles empruntaient des chemins qu’aucun de nous n’aurait pu prédire, elle est restée notre refuge contre la tempête, nous gardant les pieds sur terre. Le soir des élections de 2008, lorsque la nouvelle éclata selon laquelle Barack porterait bientôt le poids du monde, elle était là, lui tenant la main. »

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« Elle a accepté d’emménager avec Michelle et Barack. Nous avions besoin d’elle. Les filles avaient besoin d’elle. Et elle a fini par être notre roc tout le temps. Elle adorait son rôle de grand-mère de Malia et Sasha », est-il encore écrit. En 2018, Marian Robinson expliquait à CBS qu’elle « s’inquiétait pour (ses) petits-enfants ». « C’est ce qui m’a poussée à déménager à Washington », confie celle qui choisit alors de quitter sa ville natale de Chicago.

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Une présence discrète

« Marian Robinson n’a jamais aimé le faste et le glamour de la Maison Blanche », décrit le texte publié par Barack Obama. « Plutôt que de côtoyer des Oscars ou des prix Nobel, elle préférait passer son temps à l’étage avec un téléviseur, dans la pièce voisine de sa chambre, qui avait de grandes fenêtres donnant sur le Washington Monument. Le seul invité qu’elle souhaitait rencontrer était le pape.

Femme discrète, elle mettait un point d’honneur à accompagner chaque jour ses deux petites-filles à l’école, dans le cortège des services secrets. Elle aimait aussi participer aux événements festifs présidentiels, centrés sur les enfants (la chasse aux œufs de Pâques ou la grande fête d’Halloween).

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Ce n’est qu’après la fin du deuxième mandat de Barack Obama que la retraitée est rentrée chez elle à Chicago, « renouant avec ses vieux amis ». « En tant que mère, elle était notre soutien, un témoin calme et sans jugement de nos triomphes et de nos échecs. Elle était toujours, toujours là, nous accueillant à la maison, peu importe jusqu’où nous allions, avec cet amour profond et éternel. (…) En tant que grand-mère, à chaque étape de leur vie, de la petite enfance à l’âge adulte, elle veillait en second lieu à la croissance et au développement de ses petits-enfants, les inspirant, les écoutant, leur disant qu’elle était fière d’eux, leur faisant sentir aimés, comme s’ils étaient remarquables à tous points de vue. » Le texte se termine par ces mots : « Dans notre tristesse, nous nous laissons réconforter par le don extraordinaire de sa vie. Et nous passerons le reste de notre vie à essayer d’être à la hauteur de son exemple. »

Gérard Truchon

An experienced journalist in internal and global political affairs, she tackles political issues from all sides
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