Nouvelles sportives

« On ne parle pas de nombre de médailles, mais on vise le top 5 », réaffirme la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra.

La ministre des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques a nuancé le chiffre de 70 à 80 médailles annoncé lundi par David Lappartient, président du Comité national olympique et sportif français.

France Télévisions – Éditorial Sport

Publié


Temps de lecture : 3 min

Le président français Emmanuel Macron s'entretient avec les membres de l'équipe nationale française, aux côtés de Tony Estanguet, président du comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, et d'Amélie Oudea-Castera, ministre des Sports et des Jeux Olympiques, lors d'une visite au village olympique le 22 juillet 2024. (MICHEL EULER-POOL / SIPA)

Un objectif de « 70 à 80 médailles et une vingtaine de médailles d’or« . David Lappartient, le président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) a rappelé sur franceinfo lundi 22 juillet, à quatre jours de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, ses grandes attentes envers les Bleus. Ce chiffre avait déjà été évoqué par le président de la République, Emmanuel Macron, en janvier.

Lors d’une visite à la Maison de la Performance, lieu situé à proximité du village olympique à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et qui sera accessible uniquement à la délégation française, le ministre Sport et Jeux Olympiques et Paralympiques, Amélie Oudéa-Castéra s’est montrée plus nuancée lundi. « Nous ne parlons pas du nombre de médailles, mais nous visons le top 5 », elle a répondu à franceinfo : sport.

Claude Onesta, directeur général de la haute performance au sein de l’Agence nationale des sports (ANS), écarte également la question d’un chiffre annoncé.Si je dis que je vois une médaille en athlétisme par exemple, tous les athlètes se demanderont qui est censé être celui qui va gagner la médaille. Et les autres se diront qu’on ne compte pas sur eux et qu’on ne croit pas en eux. Donc tout cela se retourne contre vous. Ce n’est pas mon travail », il décide.

Le patron de l’ANS préfère se concentrer sur quelque chose de concret afin de permettre à chaque athlète d’atteindre le plus haut niveau de performance possible.Mon travail consiste à les embarquer tous et à les aider à atteindre leurs objectifs », il continue.

Toutefois, Claude Onesta se montre plus que confiant pour les Jeux de Paris, au vu des dernières performances françaises. « QQuand on regarde de très près les athlètes français qui comptent aujourd’hui parmi les meilleurs de leur discipline (Médaillés du Championnat du Monde ou vainqueurs de la Coupe du Monde)nous se rend compte qu’il y en a au moins 73, plus ceux qui sont juste derrière. Cela représente donc plus de 100 potentiels de médailles », il souligne.

Pour récolter le maximum de médailles à domicile, la France a mis les bouchées doubles, avec notamment la création de la Maison de la Performance. Ce lieu permettra aux athlètes et à leur staff de s’entraîner et de récupérer dans des conditions optimales, avec plus d’espace et de liberté que ce qui est traditionnellement proposé au sein du village olympique.

« PLnous, les gens, nous nous sentons en confiance et soutenus, pPlus la difficulté vous paraît gérable. Plus vous vous sentez isolé face à vos problèmes, plus vous avez tendance à vous replier sur vous-même, voire à déjà imaginer comment vous allez expliquer votre échec. Et dans ce cas, vous avez déjà commencé à perdre. Claude Onesta approfondit. « L’objectif est de passer d’une médaille possible à une médaille obtenue », il glisse.

Le record français remonte à l’édition de 1900 à Paris, avec 27 titres et 102 médailles. Dans les éditions d’après-guerre, les meilleures éditions françaises restent Atlanta en 1992, avec 15 titres, et Pékin en 2008, avec 43 médailles.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
Bouton retour en haut de la page