« On ne fait pas de récupération, on parle de la sécurité des Français », affirme Jean-Philippe Tanguy

Plusieurs responsables politiques, de droite comme de gauche, ont mis en cause « la chaîne pénale et administrative » dans l’affaire du meurtre de Philippine, étudiante tuée à Paris, jugeant que la suspecte n’aurait pas dû être libérée avant d’avoir obtenu le laissez-passer permettant son expulsion vers le Maroc. L’une des accusations les plus fortes est venue de Marine Le Pen, qui a dénoncé un « laxisme devenu une idéologie d’État ». « Les Français (…) en ont assez de cet État défaillant et irresponsable qui, en refusant de les protéger, encourage les criminels à récidiver et les victimes à endurer une vie de souffrance physique et morale », a-t-elle écrit sur X.

Accusé par certains de récupération politique, Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme, invité de La Grande interview d’Europe 1-CNews jeudi, a défendu son parti. « On ne fait pas de récupération, on parle de la sécurité des Français », a-t-il assuré.

« La gauche a du mépris et de l’indifférence envers la souffrance des familles »

« Nous faisons toujours des propositions qui permettent de renforcer la sécurité des Français. Que propose la gauche ? A part l’excuse sociale ? A part libérer tout le monde ? A part rendre légal ce qui est illégal, à savoir les clandestins ? », a-t-il tonné.

Sur Europe 1, Jean-Philippe Tanguy a également dénoncé le « laxisme », le « mépris » et l’« indifférence » de la gauche face à la souffrance des familles et des victimes dans ce type d’affaire. Selon le député, la gauche « a toujours un mot pour les voyous et les criminels » et « réécrit l’histoire ».

Enquête judiciaire ouverte pour homicide et viol

Trois jours après la découverte du corps de Philippine enterré dans le bois de Boulogne à Paris, un suspect de 22 ans, déjà condamné pour viol et visé par un ordre de quitter le territoire (OQTF), a été interpellé mardi en Suisse. Une information judiciaire a été ouverte pour homicide et viol.