« On garde cette pression, avec l’envie de continuer à performer », assure Éric Roy avant Sparta Prague-Brest
« Votre groupe est-il complet ?
Seul Abdallah Sima est resté à Brest pour achever sa réhabilitation. Ce match lui tenait à cœur car il a été révélé ici, dans un club de Prague (Slavie)mais il était trop juste. Après il y a Luc (Zogbé, côté droit, protocole commotion cérébrale)mais ce n’est pas dans la liste (joueurs qualifiés pour la C1).
L’absence de Sima, votre meilleur buteur en Ligue des Champions (3 buts), est-elle un coup dur ?
Sa blessure évolue bien. Nous sommes repartis avec un protocole complet, après avoir essayé de faire simple. Nous l’avons aligné contre Leverkusen (1-1, 23 octobre), même s’il n’était pas à 100%. Cependant, je veux avoir 100% de joueurs. Pour Montpellier (ce dimanche)ce sera encore un peu serré. Mais pas après la trêve internationale.
Que pensez-vous du Sparta Prague?
C’est une grande équipe de Tchécoslovaquie, de Tchéquie désolé, mais aussi d’Europe, car ce club a l’habitude de jouer en Coupe d’Europe.
« J’ai la chance d’avoir un groupe qui me permet de changer sept, huit, neuf joueurs d’un match à l’autre »
Votre situation comptable vous soulage-t-elle ?
Je ne sais pas. Nous pouvons considérer que notre voyage a déjà été quelque peu réussi. Beaucoup ne nous voyaient pas avec zéro point mais en grande difficulté, peinant à exister dans cette Ligue des Champions. L’appétit vient en mangeant, on garde cette pression, avec l’envie de continuer à performer. Quand on a des peurs, on est plus solidaires, on fait plus d’efforts et il faudra le faire parce que cette équipe viendra vers nous.
La mauvaise dynamique actuelle du Sparta Prague vous paraît-elle donc trompeuse ?
Exactement. C’était un peu le contenu de ma discussion après le match contre Nice (0-1, 2 novembre). Nous sommes convaincus que cette équipe aura envie de prouver des choses devant son public. On a envie de lui suggérer des choses et de la mettre en difficulté. Il lui manque quelques joueurs. Après, je ne sais pas qui, combien. Elle avait l’habitude de jouer dans son système (en 3-4-3) et je ne suis pas sûr que son entraîneur va le changer. Si c’est le cas, elle l’a déjà fait à la fin de son dernier match, on saura s’adapter.
Jouer les deux compétitions n’est pas anodin pour nous. Les joueurs n’ont pas l’habitude de jouer tous les trois ou quatre jours. Cela entraîne une dépense psychologique et physique. Pour le moment, nous le vivons plutôt bien. Paradoxalement, et c’est compliqué à comprendre, on vit moins bien les matches précédant la Ligue des champions mais j’ai la chance d’avoir un groupe qui me permet de changer sept, huit, neuf joueurs d’un match à l’autre. autre. Parce que j’ai un vrai groupe. »