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les favoris de la Ligue des champions s’affrontent en quarts de finale

Jude Bellingham après les huitièmes de finale de Ligue des Champions entre le Real Madrid et le RB Leipzig, au stade Santiago Bernabeu, à Madrid, le 6 mars 2024.

« Ce sera un match très attractif pour le monde du football, avec deux équipes avec une grande qualité individuelle sur le terrain. » L’Italien Carlo Ancelotti, l’entraîneur du Real Madrid, ne s’est pas vraiment mêlé aux pronostics. Difficile de trouver plus belle affiche que celle qui voit le club espagnol et Manchester City s’opposer en quarts de finale de la Ligue des Champions, mardi 9 avril à 21 heures. D’un côté, le recordman de victoires (quatorze ) dans la première compétition d’Europe (la dernière en 2022) ; de l’autre, le tenant du titre : les deux grands favoris de cette édition 2024.

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Les Madrilènes accueillent les Londoniens au stade Santiago Bernabeu pour le premier acte de leur double confrontation (match retour mercredi 17 avril). Ce duel a des allures de « classique » : c’est la quatrième fois en cinq saisons que les deux clubs s’affrontent en phase éliminatoire, pour un bilan équilibré – deux qualifications chacun.

Même si les Madrilènes abordent cette nouvelle rencontre avec  » confiance « , Carlo Ancelotti a encore en tête le 17 mai 2023, jour de la demi-finale retour à l’Etihad Stadium : ses hommes s’effondrent face au futur vainqueur (4-0). Alors, mardi, insiste l’entraîneur madrilène, il faudra « fort mentalement » pour se venger. Selon le défenseur Antonio Rüdiger, le plan est en tout cas défini : « Essayer de contrôler des joueurs dangereux comme Phil Foden, (Kévin) De Bruyne et, bien sûr, (Erling) Haaland »résume le joueur du Real.

Côté dynamique, la balance semble pencher en faveur des Merengue, qui écrasent la concurrence en Liga (8 points d’avance sur leur dauphin, le FC Barcelone). Leurs rivaux du soir devront batailler jusqu’au bout avec Liverpool et Arsenal pour conserver leur titre de champion. Les Sky Blues peuvent toutefois se targuer d’une série de vingt-deux matches sans défaite en Ligue des Champions, le dernier remontant à la demi-finale retour de l’édition 2021-2022… face au Real (3-1, après du temps en plus ).

Pour gagner la compétition, « il faut battre les meilleurs »

« L’idée est de gagner la compétition, et pour cela il faut battre les meilleursargumente Carlo Ancelotti. Ce sera difficile, mais si nous voulons être champions d’Europe, nous devrons éliminer City. » Pour ce faire, le sélectionneur devrait compter sur les Brésiliens Vinicius Junior et Rodrygo, redoutables en attaque… au moins autant que sur son prodige anglais Jude Bellingham, l’homme providentiel de la Maison Blanche depuis son arrivée à l’été 2023.

« L’impact de Bellingham a été énorme. Son influence sur le jeu est évidente, c’est une équipe différente de la saison dernière »a constaté Pep Guardiola, l’entraîneur des Citizens, après le tirage au sort des quarts le 15 mars. Affronter le Real Madrid, c’est « toujours un défi difficile à relever »» reconnaît l’ex-entraîneur du Barça, qui parle en connaissance de cause. « C’est un club exceptionnel, qui peut contrôler beaucoup de choses dans cette compétition grâce à l’expérience qu’il a acquise. »

Onze titres de champion

Le Real Madrid et Manchester City ne seront pas les seuls clubs à fouler les terrains de la Ligue des Champions mardi. Dans le même temps, Arsenal accueillera le Bayern Munich à l’Emirates Stadium. Sur le papier, un avantage pour les Londoniens, leaders de la Premier League. En difficulté en Bundesliga, les Bavarois se sont inclinés coup sur coup contre Dortmund (2-0) et Heidenheim (3-2). Au point que le « Rekordmeister » se retrouve distancé par le Bayer Leverkusen après avoir remporté onze titres de champion.

Si les hommes de Thomas Tuchel peuvent paraître fébriles, la méfiance demeure dans les rangs des Gunners. « Le football est un environnement tellement compétitif, c’est difficile d’être cohérent, ça peut arriver à tout le monde »a insisté l’entraîneur d’Arsenal Mikel Arteta lors d’une conférence de presse d’avant-match. « Tout le monde connaît la qualité de ce club, l’incroyable qualité de ses joueurs, et peu importe s’ils ont connu des difficultés lors du dernier match, ou des deux ou trois derniers matchs. C’est toujours le Bayern et ils peuvent nous faire du mal. »a ajouté son attaquant brésilien, Gabriel Jesus.

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Les Bavarois ont aussi leur connaissance de la Ligue des Champions de leur côté. Arsenal dispute en effet son premier quart de finale depuis 2010, alors que ses adversaires n’en manquaient que deux durant cette période. Surtout, les Munichois ont toujours battu leurs rivaux du jour lors de leurs confrontations directes : quatre rencontres depuis 2005, pour quatre éliminations.

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Jeoffro René

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