on en sait plus sur son état de santé
Par
Brian Le Goff
Publié le
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C’est le stupéfaction qui domine à Rennes après les fusillades qui ont marqué le week-end du 26 et 27 octobre dans le quartier Maurepas. L’un d’eux a visé le la voiture d’un hommeconnu pour ses liens avec le trafic de drogue et père d’un enfant de 5 ans, lors d’une chasse à Pacé.
Le jeune garçon a été touché au crâne selon les investigations médico-légales, indique Frédéric Teillet, procureur de Rennes, dans un communiqué envoyé aux médias comprenant actualités RennesLundi 28 octobre en fin de journée.
Coma artificiel
Selon nos informations, l’enfant était immergé dans un coma artificiel afin de reposer son cerveau, impacté par ses blessures. À l’heure actuelle, les séquelles qu’il aura seront à évaluer.
Le père de famille qui habite ce quartier de Rennes a été alerté qu’un un groupe d’hommes le cherchait. Il souhaitait abrite ton fils chez sa mère et s’y cacher également.
En sortant de chez lui, il a remarqué qu’un véhicule, dont les occupants étaient cagoulés, le suivait. Bien qu’il ait tenté de les distancer, au moins l’un d’eux a ouvert le feu à plusieurs reprises sur son véhicule, touchant l’enfant à deux reprises à la tête.
L’enfant était opéré deux fois, dimanche et lundi. « Son état semble stabilisé, mais le le pronostic vital reste toujours engagé »poursuit Frédéric Teillet.
Deux enquêtes ouvertes
Suite à cette fusillade, le parquet de Rennes a ouvert une enquête pour tentative d’homicide en bande organisée et association de malfaiteurs en vue de commettre un crimequ’il confie à la Section de Recherches et à la Brigade de Recherches de la Gendarmerie de Rennes.
De nombreux services saisis
L’enquête ayant permis d’établir les liens, jusqu’ici supposés, avec le trafic de drogue du quartier Maurepas, à Rennes, le parquet général a décidé de confier ce dossier à sa section chargée de la criminalité organisée (Jirs).
Pour mener les investigations, les services spécialisés de la gendarmerie déjà contactés (section et brigade de recherche) ceux du DCOS (anciennement Police Judiciaire) de la police nationale de Rennes, ainsi que l’antenne rennaise de OFAST, bureau spécialisé dans le trafic de drogue, travaillent désormais en coresponsabilité sous l’autorité du Jirs de Rennes.
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