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on en sait plus sur le profil de l’attaquant

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Ce mercredi matin, les habitants du centre-ville de Saint-Étienne se sont réveillés avec une étrange sensation.

La veille, vers 17h30, « un policier municipal a fait usage de son arme de service à deux reprises consécutives pour neutraliser un individu qui venait de s’en prendre à un passant, à l’angle de la rue Charles-de-Gaulle et de la rue du Grand ». -Gonnet, en la saisissant par le cou et en la faisant tomber à terre, alors même qu’il lui pointait un couteau de cuisine sur la gorge », comme l’explique le procureur de la République de Saint-Étienne, David Charmatz, dans un communiqué.

Connu pour des délits de dommages matériels et de violence

Malgré l’intervention des secours, cet individu est décédé. Il a pu être identifié dans la soirée. Selon le magistrat, « il s’agit d’un stéphanois de 31 ans, bien connu des services judiciaires pour des délits de dégâts matériels et de violences. Il a été libéré en mai dernier, après avoir purgé plus de cinq ans de prison et purgeant plusieurs peines graves.

Deux enquêtes ont été menées, confiées à la Division de la délinquance organisée et spéciale, avec l’appui de la Division de la délinquance territoriale de la Direction interministérielle de la Police nationale de la Loire (DIPN 42).

Un braquage violent dans un commerce avant d’être abattu

La première a été ouverte sous l’accusation de tentative de meurtre sur le passant agressé et est destinée à retracer le parcours de l’agresseur, qui avait auparavant commis plusieurs délits en fin d’après-midi, « notamment un vol avec violence dans un commerce ». et en déambulant place Jean-Jaurès avec des couteaux, dans une attitude menaçante envers les passants », explique David Charmatz.

Cette enquête vise à recueillir des témoignages de ce parcours et à permettre aux victimes d’être examinées par un médecin légiste et de bénéficier d’une aide psychologique au sein de l’IML.

Le policier municipal a agi en état de légitime défense

La seconde, ouverte sous l’accusation de meurtre, a donné lieu au placement en garde à vue du policier municipal responsable de la fusillade, après une visite au CHU en raison de son état de choc.

« Ce policier a expliqué avoir utilisé son arme de service pour neutraliser l’agresseur, craignant pour la vie de la victime qui risquait d’être égorgée », poursuit le procureur de la République.

Cette garde à vue a été levée dans la nuit, car cette audience est corroborée par les témoignages recueillis et par les enregistrements de la vidéoprotection municipale qui montrent que ce fonctionnaire a utilisé son arme en légitime défense d’autrui.

Il avait appelé la police la veille

L’autopsie du défunt a eu lieu ce mercredi matin et les investigations se poursuivent pour recueillir tous les témoignages utiles et analyser les enregistrements des caméras piétons des coéquipiers du policier ayant commis les coups de feu mortels.

Aucune connotation terroriste n’a été mise en évidence dans le parcours de l’agresseur, dont le comportement est très certainement lié à un épisode de décompensation psychiatrique.

Selon les informations fournies par le magistrat, « il avait lui-même appelé les secours et la police la nuit précédente, vers 1h30 du matin, pour des tendances suicidaires et un état de crise agressive. Malheureusement, il s’est enfui à leur arrivée et n’est pas retourné au domicile familial.

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