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«On en a besoin, sinon on est morts», Nasser Al-Khelaïfi déterminé à quitter le Parc des Princes

Le président du Paris-SG a réaffirmé ce jeudi, le CMRson envie de quitter le Parc des Princes et de construire un nouveau stade. Il rejette la faute sur la Mairie de Paris.

Une question de vie ou de mort. C’est ainsi que Nasser Al-Khelaïfi, interrogé par CMR ce jeudi, au Campus de Poissy, a décrit la situation concernant le stade et sa volonté de quitter le Parc des Princes. Rappelons que le PSG souhaitait initialement racheter le stade de la Porte de Saint-Cloud afin de l’agrandir et de le moderniser. La Mairie de Paris a fermé la porte à cette option. Depuis de nombreux mois, le président parisien a indiqué son intention de construire un nouveau stade.

Il l’a répété ce jeudi, à Poissy, en marge de l’inauguration du Campus. « J’aime beaucoup le Parc des Princes. Tout le monde l’aime. Si je décidais avec mon cœur, nous ne partirions pas. Mais aujourd’hui, avec ma tête, je constate que tous les autres clubs européens ont des stades de 100, 90 ou 80 000 places. Nous en avons besoin, sinon nous sommes morts ! Nous devons partir »il a déclaré, dans l’émission Rothen s’enflamme.

Pas d’autre solution

Relancé sur cette notion de «la vie ou la mort», a répondu par l’affirmative le dirigeant qatari. « Oui. Nous sommes en France mais nous jouons aussi en Europe. Nous jouons la Ligue des champions chaque année. Si nous voulons être au même niveau que les autres clubs, pour le fair-play financier, pour nos supporters, il nous faut un autre stade. grandir du point de vue du stade, c’est impossible. (pour continuer cette étape). Nous n’avons pas d’autre solution »insiste-t-il.

A noter qu’il n’y a plus eu d’échange depuis des mois entre la Mairie et le club. La Région Île-de-France fait ce qu’elle peut pour aider le PSG à trouver un nouveau logement, mais la tâche n’est pas simple. Pour l’instant, c’est le statu quo. Comme indiqué Le Figaro Depuis longtemps, les champions de France en titre ont pour objectif de rester dans l’ouest parisien. C’est tout ce que nous pouvons dire jusqu’à présent.

Une pierre dans le jardin d’Anne Hidalgo

« NAK » a en tout cas ajouté qu’il avait décidé de partir « à contrecœur ». Et d’ajouter : « La première personne à qui ça fait mal, c’est moi. Mais nous n’avons pas le choix, la ville ne me laisse pas le choix. C’est la ville qui décide que nous partons, pas nous. Ce n’est pas notre stade, que pouvons-nous faire ? Le Paris Saint-Germain dispose d’un bail qui lui permet d’occuper le Parc jusqu’en 2043.

Jeoffro René

I photograph general events and conferences and publish and report on these events at the European level.
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