Un bouquetin, des éléphants, des singes, un rhinocéros, un gorille… En l’espace de quelques jours, l’artiste britannique Banksy a peint neuf animaux dans les rues de Londres, et on sait enfin pourquoi.
Le mystère est enfin levé. Depuis lundi dernier, le célèbre street-artiste britannique Banksy parsème les rues de Londres de graffitis animaliers. Tout a commencé avec ce bouquetin peint sur un mur de Kew Green. S’en sont suivis des éléphants dans le quartier de Chelsea, puis des singes et un loup sur une antenne parabolique, aujourd’hui volée.
Banksy, qui espace habituellement ses toiles par mois, a ensuite revendiqué sur son compte Instagram des pélicans se régalant de poissons au-dessus d’un restaurant fish & chips, un félin, des piranhas, un rhinocéros s’accouplant avec une vieille voiture abandonnée, et enfin, ce mardi, un gorille lâchant un phoque et des oiseaux sur les stores fermés du zoo de Londres, pour un total de neuf œuvres. Et elles ont toutes le même but : apporter un peu de bonheur aux Anglais.
« remonter le moral »
Alors que le Royaume-Uni fait face à de violentes émeutes depuis la mort de trois jeunes filles dans une attaque au couteau le 29 juillet, le Pest Control Office, l’organisme qui représente officiellement le graffeur, a expliqué au Guardian que ces créations sont là pour « remonter le moral et apporter aux gens un moment de plaisir, tout en soulignant la capacité humaine au jeu créatif, plutôt qu’à la destruction et à la négativité ».
Depuis plusieurs jours, les fans spéculent sur les intentions de l’artiste, qui a toujours utilisé son art pour véhiculer des messages. Certains ont évoqué la crise climatique, d’autres le conflit en cours à Gaza, la protection animale ou encore la gymnaste Simone Biles. On sait désormais que l’enfant terrible de l’art urbain, dont l’identité reste inconnue, n’a voulu que tenter de diffuser de la bonne humeur.