"On a trop de dettes, trop de déficit", estime le ministre de l'Économie Antoine Armand
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« On a trop de dettes, trop de déficit », estime le ministre de l’Économie Antoine Armand

« On a trop de dettes, trop de déficit », estime le ministre de l’Économie Antoine Armand

Les députés poursuivent, mardi 23 octobre, l’examen du volet « recettes » du budget de l’Etat pour 2025, qui prévoit 60 milliards d’économies, avec pour horizon une adoption sans vote via l’article 49.3 de la Constitution, faute de majorité pour le gouvernement à l’Assemblée. Le début de ces discussions budgétaires lance pour de bon les semaines les plus importantes du jeune gouvernement du Premier ministre Michel Barnier, soutenu par une majorité fragile et toujours sous la menace de la censure du Rassemblement national. Suivez notre diffusion en direct.

Le ministre de l’Économie défend le budget. Antoine Armand a plaidé lundi pour un budget permettant de réduire le déficit public à 5% du PIB en 2025, réfutant tout « austérité » alors qu’il prévoit une augmentation des dépenses publiques en volume de « 0,4% ». « Nous avons trop de dettes, trop de déficit »a-t-il insisté mardi matin sur TF1.

Un texte de retour à la case départ. À peine 48 heures après son rejet en commission des Finances, le volet « recettes » du budget est revenu lundi dans sa version initiale en séance publique, comme il est d’usage pour les textes budgétaires. Une bénédiction déguisée pour le gouvernement, qui a vu sa copie largement réécrite en commission, avec notamment 60 milliards d’euros de nouvelles recettes fiscales votées, selon le député LFI Eric Coquerel, président de la commission des Finances.

Le PLFSS a étudié en commission. L’examen du budget de la Sécurité sociale en commission a débuté lundi, et a donné lieu aux premiers accrochages, avec des députés, notamment du RN, rejetant plusieurs amendements de gauche qui visaient à marquer un premier pas vers l’abrogation de la réforme des retraites de 2023. Les députés du Nouveau Front populaire voulaient doubler le RN, et sa proposition d’abroger la réforme des retraites qui sera débattue lors de sa « niche parlementaire » le 31 octobre.

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