Article réservé aux abonnés
Autorisée en dernière minute par la justice, la traditionnelle marche de l’extrême droite la plus radicale a eu lieu ce samedi 11 mai au cœur de la capitale. Une démonstration de force réunissant des petits groupes suprémacistes et racistes.
« Ce n’est pas ce qu’est la France. » En observant les centaines de militants d’extrême droite défiler en rang derrière des drapeaux noirs arborant la croix celtique, pour la plupart vêtus de vêtements sombres et le visage masqué, ce samedi à Paris, un passant s’est étouffé. Les promeneurs et touristes profitant des températures estivales dans le Quartier Latin restent interdits. Quelques invectives fusent : « Ce sont les fascistes ! » ; « Nazis ! » Les militants restent de marbre, mais certains rient en entendant une femme âgée parler de leur racisme. Ils sont pressés de près par le service de sécurité dirigé par l’Union Defence Group, ce GUD connu pour sa violence et qui organise cette démonstration de force.
Au premier rang, larges épaules serrées dans un t-shirt dont le blanc contraste, Gabriel Loustau mène la danse. Le « fils de », héritier en affaires comme dans les idées de son père Axel Loustau, ami proche de Marine Le Pen et toujours pourvoyeur d’un RN soi-disant diabolisé. Entouré d’un garde du rap