« On a mis de côté les cérémonies, car pour lui il n’est plus question de parler de retraite », confie Nathalie Dechy, manager de Roland-Garros.
Rafael Nadal « a envie de se remettre sur les rails et il y croit pleinement », estime Nathalie Dechy, membre du comité directeur du tournoi de Roland-Garros dans l’info club de dimanche, alors que la première journée du tournoi débute dimanche.
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« Nous avons préparé » à la retraite de Rafael Nadal, « parce qu’à un moment c’était vraiment d’actualité et on avait très envie de (lui) offrir la plus belle des sorties », explique dans l’info club du dimanche 26 mai, Nathalie Dechy, ancienne championne de tennis, membre du comité directeur du tournoi de Roland-Garros, qui débute dimanche.
« On avait préparé quelque chose, mais le son de cloche depuis hier (samedi), c’est qu’il est dans son tournoi, qu’il se sent bien physiquement (…) donc on met les cérémonies dans les packages et on attend de voir ce que ça donne « , poursuit-elle, à propos de Rafael Nadal, qui a remporté 14 fois le tournoi de Paris.
Le joueur espagnol « Il a eu une bonne semaine d’entraînement, il est arrivé très tôt, lundi au Tribunal Central pour s’entraîner »dit Nathalie Dechy. « Et vu les efforts qu’il a fait pour retrouver cet état de santé, il ne veut plus verbaliser en disant ‘c’est mon dernier’ (…) on ne parle plus de retraite (…) Il veut obtenir sur la bonne voie. Il y croit de tout cœur.elle croit.
L’Espagnol devra encore affronter le numéro 4 mondial, Alexander Zverev, lundi au premier tour. « Je pense que ni lui ni Zverev n’étaient vraiment contents (du nul), c’est ce qu’ils disent dans les vestiaires », elle dit.
« C’est difficile de donner une date » fin de carrière pour Rafael Nadal, notamment « qu’il a jusqu’à présent dépassé les limites du possible, que pour lui l’impossible n’existe pas »poursuit le membre du comité directeur du tournoi.
Richard Gasquet et Andy Murray pourraient également participer cette année au dernier Roland-Garros de leur carrière. « Ils ont mal partout (…) à cet âge-là, avec tout ce qu’ils ont gagné, ce ne peut être ni l’argent ni le rythme (qui les font tenir), mais l’amour de la compétition, du jeu », juge Nathalie Dechy.