Les nouvelles les plus importantes de la journée

« On a l’impression qu’on nous a volé quelque chose, c’est un mini-viol » : l’actrice de HPI Audrey Fleurot évoque le tournage d’une scène de sexe

« On a l’impression qu’on nous a volé quelque chose, c’est un mini-viol » : l’actrice de HPI Audrey Fleurot évoque le tournage d’une scène de sexe

La série HPIdiffusée sur TF1, est de retour sur les écrans ce jeudi 12 septembre 2024. Pour l’occasion, l’actrice principale Audrey Fleurot s’est confiée sur certains épisodes de sa carrière, parfois très difficiles.

La série est un succès depuis plusieurs saisons HPI fait enfin son retour sur TF1 ce jeudi soir. Morgane Alvaro, incarnée par Audrey Fleurot, reprendra donc les affaires criminelles à la télévision pour le plus grand plaisir des téléspectateurs. Pour l’occasion, l’actrice de 47 ans s’est dévoilée aux lecteurs de parisien.

« L’omerta doit être folle »

L’industrie du cinéma est particulièrement secouée depuis plusieurs mois, voire années, depuis le lancement du mouvement #MeToo, qui a encouragé les femmes victimes de violences sexuelles à prendre la parole.

Une question a été posée à Audrey Fleurot lors de cette rencontre entre l’actrice et les lecteurs : « Avez-vous vécu des épisodes compliqués ? ». Et l’actrice révèle qu’elle aussi a été victime de violences.

« Jeune comédienne, j’ai vécu une expérience lors d’une scène d’amour qui ne s’est pas déroulée comme c’était écrit. Je me suis dit : ‘Mais, est-ce que je vais me retrouver avec son pénis sur mes fesses en direct parce que rien n’était prévu ?’. On m’a répondu : ‘Tu es comédienne ou pas ? On ne va pas passer la nuit là-bas.’ Là, tu es fiévreuse et seule, avec l’impression d’avoir la responsabilité du tournage. Quand tu rentres chez toi, tu es comme une merde, tu as l’impression qu’on t’a volé quelque chose. C’est un mini-viol, des méthodes qui, a priori, n’existeront plus. Le lendemain, tu détestes le réalisateur et le directeur de production te dit que la scène ne sera pas montée. »elle l’a expliqué dans sa réponse relayée par le quotidien.

« Donc, il n’y avait pas besoin. Juste une façon détournée de vous posséder. Tout cela était normal. Évidemment, j’aurais dû dire non. Avec MeToo, on a vécu quelque chose d’essentiel. Dans les entreprises, où les salariés se côtoient pendant des années, l’omerta doit être folle. »a ajouté l’actrice.

Quitter la version mobile