L’acteur français et son épouse étaient présents à l’avant-première parisienne du remake du film de John Woo, au Pathé Palace, qui sort en salles ce mercredi 23 octobre.
Avec ce film, Omar Sy dit avoir réalisé « un rêve ». Un rêve qu’il est venu présenter chez lui le 22 octobre. Vivant en Californie depuis 2012, l’acteur français est venu à Paris pour l’avant-première du film. Le tueur, de John Woo, en salles ce mercredi 23 octobre. Pour l’occasion, il est venu accompagné de son épouse, Hélène Sy. Ensemble, ils ont posé sur le tapis rouge du cinéma Pathé Palace où avait lieu la projection. Toujours complices, toujours élégants, le couple qui a fêté ses 17 ans de mariage en juillet dernier est un habitué de ces événements mondains. En août dernier, ils sont également apparus ensemble pour la première de The Killer à Los Angeles.
Un casting français
Dans cette comédie policière réalisée par John Woo, remake de son film culte sorti en 1989, Omar Sy incarne Sey, un inspecteur de police. Il donne ainsi la réplique à Nathalie Emmanuel – notamment connue pour son rôle de Missandei dans la série Game of Thrones– une tueuse à gages nommée Zee. Comme l’action se déroule à Paris, le film est en grande partie composé d’un casting français dans lequel on retrouve également Éric Cantona dans le rôle du parrain du capital, Saïd Taghmaoui, Tchéky Karyo et Grégory Montel entre autres.
« Au-delà du rêve »
« C’est extraordinaire », a commenté Omar Sy à propos de sa participation au film, dans un entretien avec AFP. Le tueur avait révolutionné le cinéma d’action et établi la réputation de John Woo lors de sa sortie en 1989. Omar Sy n’avait alors que 11 ans. « J’étais adolescent, c’était la poussée de testostérone et j’avais besoin de ces films d’action », raconte-t-il. Aujourd’hui âgé de 46 ans, il confie son émotion de participer au remake d’un film qui a marqué sa jeunesse. « Sur le plateau, nous essayions de faire comme si c’était normal, d’être cool, alors qu’en réalité nous étions totalement excités. C’est au-delà d’un rêve, quelque chose auquel je n’avais jamais osé penser », ajoute-t-il. Sur le plateau, « je pouvais amener mes amis avec qui je regardais Le tueur à l’époque pour leur montrer que je faisais vraiment le film », plaisante-t-il encore.