Longtemps critiqué pour la gestion de ses jeunes, l’Olympique de Marseille tente de favoriser la progression de ses purs produits. Le propriétaire Frank McCourt contribue au projet et envisage de créer un club satellite.
Contrairement à d’autres joueurs de Ligue 1 comme l’Olympique Lyonnais ou le Stade Rennais, l’Olympique de Marseille n’est pas vraiment réputé pour la qualité de son centre de formation. Les éléments du vivier marseillais parviennent rarement à s’installer confortablement dans le groupe professionnel. La tendance devrait néanmoins changer si l’on en croit la direction.
Les jeunes font effectivement partie du projet présenté par le président Pablo Longoria. Et le propriétaire Frank McCourt compte bien le soutenir, peut-être avec l’achat d’un club satellite. » Il faut progresser notamment sur les infrastructures, générer plus de revenusa expliqué l’Américain à La Provence. Le centre de formation a besoin d’investissements, nous étudions toutes les possibilités, notamment un club satellite, qui contribuerait au développement de nos futurs talents, pour les conserver et les voir s’épanouir.. »
Là encore, l’homme d’affaires montre qu’il s’inscrit sur le long terme à l’Olympique de Marseille. Après son nouveau démenti dans le Journal du Dimanche, Frank McCourt a détaillé les raisons de son refus de vendre le club phocéen. « Je le garde pour les mêmes raisons que je l’ai acheté : j’aime le sport, l’OM est l’un des plus grands clubs d’Europe, le football européen est le meilleur sport du monde et Marseille est une grande ville qui, comme Boston aux Etats-Unis, aime le sport. Elle est très passionnée « , il a répondu.
» Ce club a un héritage, il est légendaire. Donc pour moi, c’est une joie. J’aime l’OM, j’aime cette ville. Rien ne me rend plus heureux que d’assister à un match de football ici. Ma promesse est toujours la même : faire grandir ce club et le remettre à sa place. C’est un projet à long terme. Je suis satisfait des fondations que nous avons pu mettre en place. (…) Cela peut paraître drôle de l’extérieur, mais j’ai toujours la même réponse : le club n’est pas à vendre. Et ce, même si cela revient toujours dans les conversations des gens », a conclu Frank McCourt.
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