Controversial, frustrant, égoïste et paresseux … imprévisible, talentueux, brillant et éblouissant … Les étiquettes collent à la peau. Mais Mason Greenwood ne prévoit pas de les retirer. Bien aussi mal, ils semblent lui convenir. Ils font partie de lui. Un jeune homme comme angélique (une balle au pied) comme démoniaque. En enrôlant les bannis de Bradford l’été dernier, Om savait à quoi nous en tenir. Leur numéro 10 allait les enchanter autant qu’ils les versent. Dimanche, après les avoir ennuyés, l’ancien diable rouge est sorti du placard que ses ustensiles, ont perdu pendant un bon mois, pour cuisiner son plat salé préféré.
Une heure insipide, croisée comme un fantôme quand il n’est pas entré tête baissée dans le violet, ou ne plongeait pas à peu près l’homme avec le coup de sifflet (24). Puis un flash, une frappe à partir de laquelle lui seul a le secret dans ce Olympique décomposé d’inspiration (57), suivi d’une louche transformée en caviar, avec la complicité du malheureux Cresswell (64). Deux brillons qui éclipseraient tout le reste. Deux inspirations, surtout, qui offrent à sa famille un succès salvateur. Ou comment l’un des fonctionnaires de la crise (des résultats) traversée par l’Olympique a réussi à dissiper, au moins un peu, les nuages qui menacent son équipe.