OM – PSG : Bernard Tapie à l’origine d’une « boucherie »
Ce dimanche en clôture de la 9e journée de Ligue 1, Parisiens et Marseillais se retrouveront pour un match que tout le monde attend. La rivalité entre ces deux équipes ne cesse de susciter des réactions et cette année, l’OM semble avoir les moyens de faire vaciller le PSG à domicile. Avant cela, les confrontations entre les deux clubs sont riches en histoires. Laurent Tapie, le fils de Bernard Tapie, est également revenu sur le match de 1992 entre les deux clubs.
Dimanche, leOM et le PSG disputeront leur 108e duel commun, une longue rivalité qui s’est aggravée au fil des années. Les deux clubs, tous deux sur le podium de Ligue 1 pour l’instant, il n’aura pas à vivre une incroyable boucherie comme ce fameux match de 1992, mémorable pour sa violence avec 55 fautes au total. D’ailleurs, tout a commencé à Bernard Tapiecomme le confie son fils Laurent dans une anecdote.
Averti d’un transfert à l’OM, il lâche prise https://t.co/3fQkbPM2fF pic.twitter.com/pM4SnUAa9g
-le10sport (@le10sport) 25 octobre 2024
« Une provocation sans limite »
Interviewé dans l’émission Club de Football de But de Radio Sud, Laurent Tapie révélé les coulisses de cet affrontement sauvage de 1992. « En 1992, PSG-OM, c’était une véritable boucherie. Artur Jorge a réalisé une interview publiée le matin par L’Equipe où il écrit : « on va leur marcher dessus ». Mon père, ce qu’il a fait, il a fait faire une copie au format A0, donc immense, de l’article, et l’a fait afficher dans le vestiaire de l’OM à Paris. Il a observé la réaction des joueurs et a dit : « Vous voyez, on va vous marcher dessus. » » il explique.
Communication maladroite
Évidemment, cette initiative de Bernard Tapie a provoqué quelque chose chez les joueurs marseillais et c’est peut-être pour cette raison que le match a dégénéré. « Dire que quand il y a Boli, Amoros, Di Meco… Di Meco faisait des plaquages à hauteur de la carotide, c’était une catastrophe. Mais l’OM n’a pas perdu. C’était un peu gênant de communiquer de cette façon. » reconnaît Laurent Tapie.