Coach, votre dernière intervention médiatique a été chaude après Auxerre, avec des propos très forts. Comment redémarrer la machine ?
Roberto De Zerbi : « Pendant la pause, nous avons dû travailler avec 7 ou 8 joueurs en moins. Donc, nous avons beaucoup travaillé sur l’aspect physique, sur l’intensité, un peu sur le côté tactique car il n’y avait pas grand chose. On pourrait le faire. Après, on repart avec nos certitudes, celle de savoir qu’on a une équipe forte, même si on sait évidemment ce qu’on doit faire pour progresser. Et on n’accepte pas, moi personnellement, mais aussi les joueurs,. le club en général, un match comme celui qu’on a eu contre Auxerre, je ne parle pas seulement du résultat, car le résultat vient à la fin, mais de la vision du match et de ce que cela signifie sur le terrain, ce qui n’était clairement pas suffisant pour pouvoir le faire. pour obtenir un résultat.
Après, je n’ai pas utilisé de mots forts, je pense, mais j’ai juste pris mes responsabilités. Je ne sais pas à quoi vous êtes habitués en France, mais en Italie on dit que personne ne veut jamais prendre sa part de responsabilité. Mais on a joué cinq matches au Vélodrome : une victoire, deux nuls, deux défaites. Donc, je pense que c’est juste que je prends aussi mes propres responsabilités. Et si vous pensez que peut-être j’ai démissionné, ou que c’était mon idée, que je n’allais pas bien ou quelque chose comme ça, je veux vraiment souligner, vous rappeler que non, que je reste ici. Je n’ai pas fui le Shakhtar même lorsque Poutine a lancé des bombes sur Kiev, donc je le ferai encore moins ici. Je crois profondément en cet OM. Je crois aux joueurs que j’entraîne. Nous pouvons tous avoir des limites, mais je ne vais nulle part ailleurs. »
Avec le calendrier à venir (Lens, Monaco, Saint-Étienne, Lille), l’OM est-il à un tournant ?
RDZ : « Le moment de vérité pour moi, c’est chaque jour honnêtement. Ce ne sont pas les matchs au Vélodrome ni les matchs à l’extérieur, ça passe par les entraînements tous les jours, du moins pour moi. C’est vrai que demain on a un match important, mais c’est un match à 3 points comme toujours, pas un match à 12. On sait ce qu’il faut faire pour réussir à faire un bon match, réussir à s’améliorer, gommer un peu nos défauts je pense que ce serait déjà le cas. une bonne étape en avant, une bonne chose faite.
Je ne sais pas si c’est le moment de vérité, mais en tout cas, c’est évidemment un match important avec pour objectifs, comme toujours, de bien faire et de gagner. »
