Olympiakos (2-0) : le discours « dur » de Sage à la pause

Pierre Sage, entraîneur de l’OL (Photo de FRED TANNEAU / AFP)

Intéressant mais peu dangereux avant la pause, l’OL a changé de braquet en deuxième période pour dominer l’Olympiakos jeudi (2-0). Pierre Sage a renforcé son discours à la mi-temps.

Est-ce ce discours qui a tout changé ? En tout cas, l’Olympique Lyonnais, plutôt bon mais peu inspiré offensivement lors du premier acte, a redressé la barre lors des 45 dernières minutes face à l’Olympiakos en Ligue Europa jeudi (2-0). Il a d’abord marqué deux fois, par Rayan Tcherki et dit Benrahmaun score qui aurait pu (dû) être plus lourd pour les Grecs restés enfermés dans leur camp pendant la grande majorité de la rencontre.

Mais à 0-0 à la pause, la donne était forcément un peu différente, car on sentait revenir les démons de la déception marseillaise le week-end dernier (2-3). Alors Pierre Sage a insisté sur quelques points tactiques, tout en restant ferme. « Je leur ai dit de jouer plus vite et dans le dos de leurs adversaires, avec un ton assez rude. C’était la bonne ligne de conduite, dit-il. Il est important de considérer tous les moments du match pour les gérer et nous avons eu encore une petite leçon gratuite car le VAR est venu à notre secours. »

« Rappeler à chacun ses devoirs »

Car le technicien a aussi rappelé que son groupe aurait pu connaître une fin de rencontre plus douloureuse. « Dans une situation où il n’y a rien, on protège un ballon alors qu’il y a deux joueurs hors-jeu, on aurait pu replonger dans le schéma de la fin du match contre Marseille, il a prévenu. Cela implique que la concentration est un élément important dans nos performances et qu’elle doit durer tout au long du match même si celui-ci semble gagné. »

Un travail dans les têtes donc, comme sur le terrain. « Vu ce qu’on a proposé lors des deux dernières sorties (contre Lens et l’OM, ​​NDLR)vu la manière dont nous avons contrôlé la première mi-temps, c’était un devoir de le gagner. Il est important de temps en temps de rappeler à chacun ses devoirs et de ne pas seulement lui accorder des droits.« , a professé l’entraîneur rhodanien. Une chose que certains ont peut-être tendance à oublier du côté de l’OL.