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Olivier Faure veut un candidat unique à gauche en 2027 mais prévient que le PS est « prêt » à faire cavalier seul

Olivier Faure veut un candidat unique à gauche en 2027 mais prévient que le PS est « prêt » à faire cavalier seul


Le chef de file du PS Olivier Faure a plaidé samedi pour une candidature unique de la gauche à la présidentielle, mais a assuré qu’il n’y aurait « pas un seul billet de blog pour nous dire quel est le chemin », dans une pique à Jean-Luc Mélenchon, prévenant qu’en l’absence d' »union », les socialistes feront cavalier seul. Le premier secrétaire du PS a répété qu’il souhaitait une candidature commune à la présidentielle de 2027, en clôture des journées d’été du parti à Blois.

« Si le chemin existe, alors nous serons au rendez-vous de l’unité »

Devant un public qui soutenait sa cause, mais en l’absence de ses adversaires Carole Delga, présidente de l’Occitanie, Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, et Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, il a interpellé ses partenaires du Nouveau Front populaire. « Nous sommes tous les deux prêts à y aller seuls, comme nous sommes prêts à y aller avec eux. Tout dépendra désormais du comportement de chacun d’entre nous. »

« Si le chemin existe, alors nous serons là pour l’unité à la présidentielle de 2027. Mais si ce chemin n’existe pas parce que les comportements ne le permettent pas » et que « la bataille des égos est de retour », alors « nous irons seuls ». « L’unité se cultive », a-t-il poursuivi, assurant qu' »il n’y aura pas un billet de blog pour nous dire quel est le chemin, pas un tweet pour nous dire où est la direction », dans un tacle au leader insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui distille souvent ses propos, analyses ou critiques par ces différents canaux.

Si le choix d’un candidat « doit passer par une primaire, il passera par une primaire », a-t-il ajouté, assurant qu’il n’y aurait « pas de candidature autoproclamée », mais « un processus commun qui mène à la victoire ». Il a également appelé les militants à être fiers et « prêts » pour les nouvelles élections. « Maintenant que nous sommes de retour en Ligue 1. Préparez-vous à attaquer la Ligue des champions », a-t-il martelé.

« S’il n’y a pas de socialistes, il n’y a pas de Nouveau Front populaire » et « il n’y a pas d’espoir de gouverner », a-t-il déclaré, affirmant que « l’équilibre de la gauche passe par nous ». Revenant sur les débats internes de son parti autour de la stratégie vis-à-vis de Macron, qui se cherche toujours un Premier ministre, il a prévenu : « nous voulons gouverner », mais « pas à n’importe quelles conditions », appelant à « redonner une place centrale » au PS.

« Comment pouvons-nous imaginer un seul instant que nous pourrions redevenir cette force si nous sommes les briseurs de la gauche » et « du rêve né de l’élection du 7 juillet ? », s’est-il interrogé.

europe1 Fr

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