Olivier Faure tacle Emmanuel Macron après des sorties controversées
En déplacement sur l’île de Sein mardi, le président de la République a jugé la dissolution comme « la solution la plus responsable ». Une attitude « incompréhensible », selon Olivier Faure.
En déplacement sur l’île de Sein (Finistère) pour commémorer l’Appel du 18 juin, Emmanuel Macron a suscité de nombreuses polémiques au lendemain de sa visite. Considérant d’abord que la dissolution qu’il a prononcée le 9 juin était «la solution (…) la plus lourde, la plus sérieuse, mais la plus responsable ». Un jugement fermement contesté par le patron des socialistes, Olivier Faure. « J’aurais dit le contraire, j’aurais dit irresponsable. (…) C’est assez incompréhensible ce qu’il fait. », a déclaré le socialiste sur RTL ce mercredi matin. Et de comparer le président de la République à un empereur romain devenu l’archétype du tyran : « Nous attendions Jupiter, nous avions Néron. »
Toujours lors de son déplacement à l’île de Sein, le chef de l’Etat a condamné le programme du Nouveau Front populaire, accusé d’être « totalement immigrationniste ». « Ils proposent d’abolir toutes les lois qui permettent de contrôler l’immigration », a déclaré Emmanuel Macron. Avant de dénoncer « des choses complètement grotesques comme aller changer de sexe en mairie » dans le programme de la coalition de gauche, qui propose« autoriser librement et gratuitement le changement d’état civil devant un officier de l’état civil ».
« Quand je le vois hier accumuler les fake news, être transphobe, je me dis que ce président est en train d’épouser tous les propos les plus populistes qu’il dénonce depuis si longtemps »a dénoncé le député PS sortant de Seine-et-Marne, candidat à sa réélection. « Comment est-il possible que cet homme qui a été élu et réélu pour affronter l’extrême droite continue de répéter le discours de l’extrême droite ?a demandé Olivier Faure. « Je me dis que cet homme n’a définitivement aucune colonne vertébrale, rien ne le guide à part ses propres intérêts. C’est cela qui est dramatique et c’est ce que ce pays lui reproche aujourd’hui. a-t-il conclu.