Narratif
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Bien qu’impopulaire dans les sondages, le chancelier entend réitérer sa tactique et sa campagne de 2021 sur la protection sociale pour s’imposer face à la CDU de Friedrich Merz, qui ne compte pas laisser passer sa chance aux urnes du 23 février.
Olaf Scholz est le chancelier le plus impopulaire de l’histoire du pays. Mais il reste convaincu de sa réélection lors des élections anticipées du 23 février sur le thème de l’Etat social. « Ils confirmeront mon orientation politique » a-t-il assuré mercredi à l’Assemblée fédérale (Bundestag) sous les rires des députés de l’opposition.
Par un discours de politique générale très offensif, le chancelier social-démocrate (SPD) a ouvert la campagne électorale en plaçant la barre résolument à gauche. Scholz a mis en garde les Allemands contre « démantèlement social » par le camp conservateur et libéral (qui viennent de quitter son gouvernement). « Le financement de l’aide à l’Ukraine ne se fera pas sur le dos des retraites », il a prévenu. C’était le projet de son ministre libéral des Finances, Christian Lindner, de limiter les déficits publics. En conséquence, il a été licencié le 6 novembre, déclenchant ces élections anticipées. D’ici là, Olaf Scholz restera chancelier à la tête d’un gouvernement minoritaire (avec les écologistes).
« Rattrapage » et « remplacements »
Pour lui, l’Allemagne ne peut pas