L’EDITORIAL DU FIGARO – En trois ans, le social-démocrate a tout raté.
Trois années de gaspillage pour l’Allemagne et l’Europe. C’est le bilan du bref règne d’Olaf Scholz. Depuis son discours du « Zeitenwende », changement de cap vers l’est du continent, dans lequel il a omis d’évoquer la France, son partenaire historique, le social-démocrate a tout raté. Son pays est redevenu l’homme malade de l’Europe, après une deuxième année consécutive de récession avec un modèle économique dépassé basé sur le gaz russe bon marché et les exportations vers la Chine. La voix de la première puissance du continent est affaiblie, réduite à « nein » (Ukraine, taxes sur les véhicules électriques chinois, nucléaire) d’une chancelière cherchant à sauver les restes de l’ancien modèle au lieu de le réinventer. Sur le plan intérieur, son obsession du compromis a poussé jusqu’à l’absurde et son manque d’autorité a rendu sa coalition ingouvernable. Elle a fini par exploser sur la question du budget.
C’est un nouveau coup dur pour l’Europe, en…