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Olaf Scholz «est convaincu que le risque d’une escalade n’est pas nul»

Le chancelier allemand Olaf Scholz, le 19 avril.
DPA/DPA/ABACA

ENTRETIEN – Le journaliste allemand Daniel Brössler couvre la chancellerie du journal Zeitung d’Allemagne du Sud depuis l’élection de Scholz. Son livre Un chancelier allemand, der Krieg und der Angst (« Guerre et Peur ») vient de paraître aux Éditions Propyläen.

LE FIGARO. – Vous avez accompagné le chancelier lors de son récent voyage en Chine. Vous écrivez à propos de son premier voyage en novembre 2022, le premier d’un responsable occidental après le déclenchement de la guerre en Ukraine, que « la question se pose de savoir s’il a tiré les leçons des erreurs de l’Allemagne dans sa politique à l’égard de la Russie ?

Daniel BRÖSSLER. – Oui, et je pense que cela reste d’actualité aujourd’hui. Cependant, une stratégie (de limitation des risques, lancé il y a 2 ans, NDLR) a été adoptée mais il n’y a pas de changement politique fondamental, pas de « changement de temps » dans ce domaine. A la Chancellerie, on se demande même s’il est possible, non seulement pour l’Allemagne mais aussi pour l’Europe, de se désengager de la Chine. De nombreux dirigeants d’entreprises de premier plan ont également participé au voyage et j’ai eu l’impression qu’ils sont encore beaucoup plus naïfs que la Chancellerie fédérale. Qu’ils ne voient pas d’alternative à l’expansion de leurs activités en Chine…

Mais n’y a-t-il pas…

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