OL-Brest, le mea culpa de l’arbitrage français
Le match de la 29e journée de L1 entre Lyon et Brest a donné lieu à de nombreuses erreurs d’arbitrage. Le patron des responsables français, Antony Gautier, l’a reconnu ce lundi.
Après un récent recadrage des arbitres et une mise à jour des consignes concernant le recours à l’assistance vidéo, le VAR a encore fait le sien ce week-end, notamment sur la rencontre dominicale entre Lyon et Brest. Une partie entachée de nombreuses erreurs de la part de M. Vernice et de ses évaluateurs.
Interrogé sur les ondes de France Bleu Bretagne ce lundi, le patron des arbitres français Antony Gautier a reconnu plusieurs bourdes. Et pas forcément la plus attendue puisque l’expulsion injuste de Pierre Lees-Melou notamment ne concernait pas l’intéressé.
Sur la main d’O’Brien dans la boîte
« Vous avez une augmentation artificielle de la surface couverte par le corps du défenseur lyonnais. Avec évidemment un défenseur qui prend le risque de toucher le ballon de la main et d’être pénalisé dans cette situation. Et donc là, la décision attendue était une pénalité et une intervention de l’assistance vidéo si la décision n’était pas prise sur le terrain. »
Sur la main de Matic qui a mené à un but brestois
« Les images parlent d’elles-mêmes puisque vous avez un joueur lyonnais qui a le bras et le coude collés au corps et qui, avec cette position, voit le ballon frapper le haut de son bras. Alors évidemment, il n’y a pas d’augmentation artificielle de la surface couverte par le corps du joueur lyonnais. Et donc très clairement, cette main n’était pas punissable. »
Sur la faute de Bizot contre Lacazette
« La décision attendue sur cette situation est dans un premier temps celle d’une sanction puisque le contact est avéré et sanctionnable. Et c’est en revanche un carton rouge puisqu’il y a clairement un danger pour l’intégrité physique du joueur lyonnais. »
Sur la performance de M. Vernice
« On ne peut pas remettre en question l’honnêteté intellectuelle des arbitres, qui entrent toujours sur le terrain avec la même impartialité. Je peux vous dire aujourd’hui qu’après avoir longuement discuté avec Mathieu Vernice, il est probablement le plus mécontent d’entre nous. »