OL (0-1) : Orban à contre-courant, des Lyonnais solides

Cadeau Orban lors de Clermont – OL (Photo de JEAN-PHILIPPE KSIAZEK / AFP)

Dominé par Clermont, l’OL a fait preuve d’une solidité défensive bienvenue ce dimanche soir (0-1). Retrouvez le meilleur et le flop de la rédaction.

Le flop : Orban à contre-courant

Il est évidemment facile de frapper l’avant-centre nigérian alors que le collectif a clairement sombré à Clermont. Et forcément, il se retrouve à souffrir de la comparaison avec Alexandre Lacazette. Mais il ne s’agit pas ici de faire une comparaison entre les deux attaquants de l’OL, mais plutôt de la performance d’Orban en tant que telle. Très certainement propulsé dans le onze lyonnais en raison de la blessure de Mama Baldé, le numéro 9 n’a jamais réussi à retrouver le lien avec ses coéquipiers. A plusieurs reprises on a vu Cherki, Caqueret ou encore Matic le signer pour reprendre un peu plus pour se montrer disponible.

Avec dix petits ballons touchés après 45 minutes, dont quatre perdus, Orban s’est baladé sur la pelouse de Clermont. À contre-courant de ses coéquipiers qui, il faut le dire, ne sentaient parfois pas les appels du nigérian en profondeur. Mais encore une fois, techniquement, ce n’est pas ça avec des passes faciles et pourtant manquées. Après deux matches restants sur le banc, Gift Orban a eu l’occasion de se mettre en évidence. Mais comme toute l’équipe de l’OL, il n’avait pas tiré la sonnette d’alarme pour semer la panique dans la défense clermontoise.

Le meilleur : la défense a résisté au choc

On a assez parlé de défense ces dernières semaines pour ne pas souligner que cette victoire (0-1) est avant tout défensive. A Clermont, l’OL a gardé sa cage inviolée pour la première fois depuis le 9 mars en Ligue 1. Une éternité et encore une fois, les Lyonnais n’arrivent pas à combiner performances offensives et défensives en même temps. Sur le front dur, les joueurs de Pierre Sage ont cependant réussi à rester en retrait. Anthony Lopes s’est fait remarquer avec plusieurs arrêts importants (14e, 63e, 70e) mais il n’a pas été le seul à se faire remarquer.

La charnière centrale O’Brien – Caleta-Car a bien contenu Kyei dans les duels et a toujours eu un pied, une tête pour repousser le danger clermontois. A leurs côtés, Clinton Mata est loin d’avoir démérité, étant peut-être le meilleur joueur de champ ce dimanche soir. Il a tenu bon face à Rashani et a tenté de rentrer offensivement, même si ses nombreux efforts et courses lui ont fait perdre de la lucidité sur ses centres en seconde période. Dans la victoire douloureuse, Pierre Sage pourra se contenter du contenu défensif.