Au lendemain de la mort tragique et toujours incompréhensible de Jean-Louis Gaillet, les habitants de Verberie (Oise) ont encore du mal à croire ce qui s’est passé à quelques mètres de chez eux. Comme s’ils allaient se réveiller et oublier ce cauchemar. Ce dimanche, un sentiment de malaise règne dans le village. Beaucoup ne souhaitent pas s’exprimer, encore sous le choc, ou sous couvert d’anonymat. Dans cette commune de 3 800 habitants, proche de Compiègne, tout le monde se connaît. « Je n’arrive pas à croire que Jean-Louis ne soit plus là. Il me disait souvent bonjour depuis sa fenêtre lorsque je passais dans la rue», témoigne une connaissance de la victime.
Jean-Louis Gaillet a été tué samedi en fin de matinée par son voisin de palier, récemment arrivé dans cette maison de la rue René-Firmin divisée en trois appartements. Un meurtre d’une violence épouvantable puisque le retraité a été agressé à la tronçonneuse le jour où il devait fêter ses 77 ans.
