Visage incontournable du cinéma français depuis le milieu des années 1970, l’acteur et réalisateur Michel Blanc est décédé dans la nuit du jeudi 3 au vendredi 4 octobre.
Gérard Jugnot, l’un de ses partenaires de la troupe du Splendid, a été le premier à communiquer une information sur la cause de ce décès qui a choqué tant l’industrie du cinéma que le grand public. « Je pense qu’on m’a dit qu’il souffrait d’une énorme allergie.choc anaphylactique suite à un médicament », a indiqué l’acteur sur RTL vendredi matin.
Cela aurait eu lieu parallèlement à un examen médical. Rapidement, l’hypothèse d’une allergie à un produit de contraste utilisé notamment pour les IRM a été évoquée.
Mais selon le journaliste de Marianne Laurent Valdiguié, un tel produit n’a pas été administré à l’acteur, et pour cause : « Il avait rendez-vous pour une échographie de routine du bas du dos.il avait mal aux reinsa-t-il expliqué sur le plateau de BFMTV. Il avait consulté un médecin qui lui avait prescrit un antibiotique typique pour d’éventuelles infections rénales. Il l’avait apparemment pris ce matin-là. » Cela pourrait être la cause de la réaction allergique, même si rien ne permet de le confirmer avec certitude.
Toujours selon M. Valdiguié, Michel Blanc se plaignait de démangeaisons au cou. Après avoir alerté le bureau de visite médicale, une première équipe du Samu, puis une seconde, sont arrivées sur place. » Ils ont diagnostiqué un œdème de Quincke », poursuit la journaliste de Marianne.
Cela se traduit par « gonflement rapide de la peau et des muqueuses de la tête et du cou », explique l’Assurance Maladie, et doit être pris en charge en urgence. Le gonflement du cou peut rapidement obstruer les voies respiratoires.
La cause de cet angio-œdème est généralement allergique : il « résulte de la libération d’histaminedéveloppe l’assurance maladie, sécrété par certains globules blancs après exposition de l’organisme à des allergènes « . Celles-ci proviennent le plus souvent de l’alimentation (fruits de mer, fruits à coque…), de piqûres d’insectes, mais peuvent également être d’origine médicinale.
L’acteur aurait alors « entre en choc anaphylactique »poursuit Laurent Valdiguié, confirmant les premiers éléments évoqués par Gérard Jugnot. C’est « la forme la plus grave d’anaphylaxie « , étant elle-même » la manifestation la plus grave de l’allergie » et dont l’angio-œdème est une des formes, indique l’Inserm.
Michel Blanc est alors victime d’un arrêt cardiaque, puis est stabilisé par le Samu avant d’être transporté en réanimation à l’hôpital Saint-Antoine. Il aurait a subi 5 arrêts cardiaques entre 14h et 22h », précise Laurent Valdiguié. Un sixième aurait été fatal.
