Divertissement

obsession identitaire, impasse sur le social… De quoi la série est-elle le nom ? – Libération

TRIBUNE

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Les paniques morales et identitaires constituent la matière fictionnelle et documentaire de la nouvelle série, qui projette une vision discutable et caricaturale de la société, selon le politologue Rémi Lefebvre.

Même si elle suscite la méfiance, la politique n’a en rien perdu son potentiel dramatique. Les séries politiques se multiplient qui scrutent le chaos ambiant. Eric Benzekri et son équipe de scénaristes ont enfin donné une suite à Baron Noir, modèle du genre. La première saison de fièvre fait un pas de côté. La politique ne s’appréhende plus à partir du champ politique, de ses luttes florentines et de ses tensions, entre idéalisme et cynisme, mais à partir de la société elle-même et, plus précisément, des mondes sociaux documentés avec sagacité, celui du football, des agences de « com » et du stand-up. .

L’intrigue explore les luttes « identitaires » devenues l’un des fronts de la bataille politique et culturelle et l’une des obsessions de la sphère médiatique. Après un scandale dans un club de football autour d’un supposé « racisme anti-blanc » ce qui déclenche un « 11 septembre, vivre ensemble », polémiques et polémiques se succèdent dans une frénésie d’affrontements, aux échos multipliés par la viralité et l’immédiateté des réseaux sociaux. La série dépeint la confrontation de t

Malagigi Boutot

A final year student studying sports and local and world sports news and a good supporter of all sports and Olympic activities and events.
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