L’obésité affecte près de 17% des Français avec de graves conséquences sur la santé. La difficulté majeure reste de maintenir la perte de poids sur le long terme. Le fameux « effet yoyo » aggrave les pathologies associées comme le diabète ou les maladies cardiovasculaires. Malgré les progrès comme la chirurgie bariatrique ou les nouveaux médicaments, les rechutes sont fréquentes. Cependant, le rôle précis des cellules graisseuses dans cet effet yo-yo reste peu étudié.
L’effet yoyo gravé dans les cellules
Grâce au séquençage unicellulaire, une nouvelle étude révèle que les cellules graisseuses conservent un souvenir d’excès de poids, même après une perte de poids, comme si elles n’avaient jamais été guéries. Cela expliquerait en partie pourquoi le risque de prendre du poids reste élevé. Que sait-on de « l’effet yoyo » ? Quel est l’effet de cette mémoire épigénétique et métabolique du surpoids ? Réponses avec Philippe Froguel, professeur de diabétologie au CHU de Lille et professeur de médecine génomique à l’Imperial College de Londres.
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