Nutrition. Qualité des produits, menus… Quelles règles nutritionnelles s’appliquent à la cantine ?

Que mangeront vos enfants à midi à la cantine quatre à cinq jours par semaine et tout au long de l’année scolaire ? Rassurez-vous, les services de restauration ne peuvent pas faire tout ce qu’ils veulent.

Qu’il s’agisse des écoles primaires où les communes organisent les cantines, ou des collèges et lycées, respectivement gérés par les départements et les régions, l’hygiène et la sécurité sont au cœur des préoccupations.

Et ce même si la gestion de ces cantines est déléguée à une société de restauration collective.

Ainsi, les normes HACCP (Analyse des risques et maîtrise des points critiques) doit être appliqué dans chaque établissement. Il s’agit d’un « système d’analyse des dangers alimentaires à chaque étape de la production, dont le but est de les maîtriser et de prévenir tout risque de toxi-infection alimentaire (TIAC) ​​», décrit l’application HACCP d’Octopus. Objectif : assurer la sécurité des enfants à chaque étape de la préparation des repas.

Équilibre alimentaire et qualité des aliments

Mais ce n’est pas tout. La réglementation exige également que l’équilibre nutritionnel des rations consommées par les enfants soit respecté. Et que tous leurs besoins nutritionnels soient couverts en fonction de leur âge.

Sains et variés, les repas doivent « comporter au moins un plat principal et un accompagnement, un produit laitier et une entrée et/ou un dessert » comme indiqué à l’article 1er du décret du 30 septembre 2011.

Depuis 2022, une autre obligation s’est ajoutée à celle-ci : « selon la loi EGalim, les repas dans les cantines de France métropolitaine doivent comporter au moins 50% de produits de qualité et durables, avec un minimum de 20% de produits issus de l’agriculture biologique », rappelle le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse.

Enfin, « les enfants soumis à un régime alimentaire particulier en raison d’une allergie, d’une intolérance ou de tout autre problème de santé pourront bénéficier de repas adaptés lorsque les établissements seront en mesure de les proposer. Dans le cas contraire, les parents pourront fournir des paniers-repas. »