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Nucléaire. Plus que quelques jours avant le démarrage de l’EPR de Flamanville ?

Nucléaire.  Plus que quelques jours avant le démarrage de l’EPR de Flamanville ?

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Elle est attendue « comme le Messie » dit le proverbe.

Cela ne pourrait pas être plus vrai. Annoncé pour fin mars, puis mi-avril, le chargement de carburant dans l’EPR de Flamanville (Manche) est toujours programmé fin avril/début mai 2024. EDF assure : « Tout est prêt, le combustible de l’EPR peut être chargé ». Tic-tac, tic-tac. LE compte à rebours est lancé. Tout ce qui manque… autorisation de l’ASN (Autorité de Sûreté Nucléaire).

Agents formés au chargement

Cela devrait tomber d’ici quelques jours, quelques heures peut-être. Dix-sept ans après la première première pelletée de terre, avec douze ans de retard, l’EPR de Flamanville devrait (enfin !) démarrer. Cela ne devrait plus être qu’une question de jours. Tic-tac, tic-tac. Le compte à rebours commence.

Sur place, le directeur Alain Morvan l’a expliqué lors de la CLI exceptionnelle tenue le 12 avril, « tous procédures nécessaires au chargement sont vendus. LE agents sont en alerte depuis plusieurs semaines. Ils ont été formés, voire recyclés, pour se réapproprier l’ensemble des documents d’exploitation.

Simulations grandeur nature

560 personnes sont prêtes à embarquer. Tous les équipement nécessaire dans la manutention du carburant sont qualifiés.

Les équipes se sont à nouveau entraînées au chargement de carburant.

Alain Morvan (réalisateur)

Ils ont effectué plusieurs simulations plate-forme de chargement pleine grandeur avec « le de vraies machines chargement, et en allant sur le terrain, du bâtiment combustible au bâtiment réacteur, mais avec du combustible fictif, avec des colis de même taille », explique EDF.

Depuis plusieurs semaines, sur le site, un aspect sécuritétout se passe comme si le réacteur était déjà en marche.

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 » LE Règles générales les règles de fonctionnement régissant sécurité des installations sont en cours de réalisation », explique Alain Morvan. Des zones de contrôle d’accès et des barrières de sécurité sont en place.

« Rien ne se fera sans l’autorisation de l’ASN »

Quant aux derniers contrôles, derniers balayages et essuyages, ils ont tous été réalisés jusqu’à ce week-end du 27 et 28 avril. « Les derniers aspirateurs ont été effectués dans le bâtiment réacteur », assure EDF.

Et certaines zones ont été fermées pour préserver cela propreté. Ils ne rouvriront que lorsque le carburant sera chargé. Tic-tac, tic-tac. Le compte à rebours commence. Mais bien entendu, « rien ne se fera sans l’autorisation de l’ASN », souligne EDF. Ils se préparent, attendent…

« Pas de pression »

Il faut dire que l’enjeu est de taille : démarrer le premier EPR sur le sol français. En coulisses, des rumeurs courent que le président de la République pourrait venir à Flamanville. La date de la mi-mai a même été avancée, avec, à côté, le Ministre de l’ÉconomieBruno Le Maire et le Ministre délégué à l’EnergieRoland Lescure.

A l’heure où Emmanuel Macron a annoncé la construction de six, voire quatorze, nouveaux réacteurs, l’EPR de Flamanville doit démarrer. Mais l’ASN, de son côté, a répété qu’il faudra « le temps qu’il faudra pour délivrer l’autorisation d’exploitation ». mise en service »rappelant que l’organisme de contrôle nucléaire n’était « pas sous pression ».

Dans les coulisses de l’EPR, si l’heure est à la répétition, l’heure est aussi à l’impatience. Celle de voir l’EPR démarrer, et de voir se tourner la page de ce projet de 17 ans. Enfin.

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