Nucléaire. La nouvelle couverture de l’EPR de Flamanville, fabriquée par Framatome, arrivera avec du retard
Par
Chrismael Marchand
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C’est l’un des nombreux feuilletons qui ont animé ou animent encore le chantier de l’EPR de Flamanville. Alors que la divergence des 3 réacteurset la génération n’est qu’une question de jours (ou de semaines), la chronique de sa couverture vient de vivre un nouvel épisode.
Il est vrai que ce dernier a alimenté la polémique en raison d’une anomalie de conceptiondans son acier, détecté depuis… 2015.
Malgré ce défaut connu et officiel, EDF a obtenu, en 2017, l’autorisation de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) d’utiliser cette couverture dans le cadre du démarrage de l’EPR afin d’éviter un retard supplémentaire de plusieurs mois, voire d’un an.
Dans un premier temps, jusqu’au 31 décembre 2024, alors que la mise en service était prévue en 2019. Puis, enfin, à la fin d’un seul cycle complet d’exploitation du réacteur, soit entre 15 et 18 mois après la mise en service.
Dans ce contexte, avec un changement prévu pour mi-2025, la construction d’une nouvelle couverture a été lancée à l’usine Saint-Marcel de Framatome, en Saône-et-Loire.
Initialement prévu pour la fin de l’été 2024
En décembre 2023, EDF annonçait, dans un flot d’informations mentionnant notamment la date de chargement du combustible, que celui-ci devrait être livré « d’ici la fin de l’été 2024 »Apparemment, ce ne sera pas le cas.
Selon La galeriebien que sa fabrication soit désormais achevée, la couverture n’est pas près d’atteindre le Cotentin. Le calendrier initial n’est en effet plus d’actualité.
La couverture sera livrée sur le site de Flamanville 3 dans les prochains mois. Elle sera stockée en usine en attendant sa livraison.
D’ici là, avant son déménagement puis son installation, il devra également obtenir Autorisation ASN qui considère actuellement cette enquête comme « non urgente ».
L’échange des deux composants peut alors avoir lieu, comme prévu lors d’un premier arrêt d’unité et lors d’une opération majeure ce qui devrait mobiliser les équipes de l’usine pendant plusieurs semaines.
Il ne reste alors plus qu’à ranger la couverture précédente, devenue pour l’occasion un énorme déchet nucléaireau Centre de stockage (CSA) de l’Aube de l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra)…
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