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Nucléaire. A Bure, la libération quasi générale pour les opposants au centre d’enfouissement

« Cette enquête démesurée à notre égard a donné naissance à une souris, une toute petite souris. », s’est réjouie Angélique, l’une des prévenues. Elle et les six autres opposants au centre d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure (Meuse) se sont embrassés à l’annonce du verdict, soulagés par cette décision. Et ils ont ce qu’il faut être.

La cour d’appel de Nancy (Meurthe-et-Moselle) a rendu son arrêt le 26 janvier : tous sont acquittés des chefs de détention de substances ou de produits en bande organisée, et d’organisation d’une manifestation non déclarée sur le site. de Bure, 15 août 2017. Seuls trois d’entre eux ont été condamnés à quatre mois de prison avec sursis, mais uniquement pour avoir participé à un attroupement non armé et refusé d’obtempérer.

Après quatre ans d’enquête, les militants ont parcouru un long chemin. Ils avaient tous été condamnés plus lourdement en première instance. Lors de l’audience d’appel du 29 novembre, le procureur de la République avait requis des peines allant de 8 à 10 mois de prison avec sursis pour six des sept prévenus, et 12 mois de prison pour le septième. La cour d’appel n’a pas suivi ces réquisitions, ce verdict a donc un goût de victoire pour les militants. Une victoire juridique, mais aussi » Politique «selon Me Bonaglia, avocat d’un des prévenus.

Enquête exceptionnelle, instruction disproportionnée

Quelles que soient les positions défendues par les pro et les antinucléaires sur ce dossier, l’enquête extraordinaire, longue de quatre ans, interroge, de fait, l’attitude de l’Etat envers les militants écologistes. Les intéressés avaient, en l’occurrence, participé à une manifestation contre le projet baptisé « Cigéo ». Un futur centre de stockage de déchets hautement radioactifs à Bure, commune à la frontière entre la Meuse et la Haute-Marne. Au départ une simple marche pacifique vers le laboratoire de Bure, le rassemblement rassemblant un millier de personnes a rapidement dégénéré : six blessés, dont un gravement du côté des manifestants et deux du côté des gendarmes.

« C’est incroyable de se rendre compte que la vie de ces personnes est arrêtée depuis quatre ans, avec une procédure d’enquête disproportionnée», a dénoncé Me Jeannot, l’avocat d’Angélique (l’une des prévenues), à l’AFP. Et l’avocat d’évoquer « des contrôles et des moyens judiciaires particulièrement sévères ». Au total, de 2017 à 2019, 27 ordinateurs et 25 portables ont été saisis par les autorités, un millier de discussions ont été retranscrites, et plus de 85 000 conversations et messages ont été interceptés, selon le média Reporterre.

Si les conflits ont commencé il y a six ans, le projet « Cigéo » est toujours dans les cartons aujourd’hui. En témoigne la demande d’autorisation de création du centre, délivrée par l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (Andra), le 16 janvier. « Un non-sens et une hâte hasardeuse et antidémocratique », a réagi le Front Associatif et Syndical contre Cigéo. Le conflit ne fait donc que commencer.


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Cammile Bussière

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