Nouvelle offensive anti-marocaine du Parti populaire
Le chef du gouvernement espagnol s’est présenté ce matin en séance plénière de la Chambre des représentants. La politique étrangère était au centre du débat. Le président du Parti populaire (opposition), ne partageant pas la ligne suivie par l’exécutif sur la scène internationale, comme avec l’Argentine, a critiqué « le silence » de Pedro Sanchez « quand le Maroc dit que Ceuta et Melilla sont marocaines ».
Alberto Núñez Feijóo a poursuivi sur la question du Sahara occidental, accusant Sánchez « d’avoir abandonné le peuple sahraoui à son sort ». Le leader du PP a inclus la question du Sahara pour condamner la reconnaissance par le gouvernement espagnol de l’État de Palestine. Une décision qui sera officiellement actée le 28 mai.
Pour rappel, lors de sa visite au Sénat en mars dernier, le ministre espagnol des Affaires étrangères avait dénoncé « l’obsession anti-marocaine » de la droite. José Manuel Albares avait souligné, en réponse à une question d’un sénateur du PP, que le Maroc est « le troisième client de l’Espagne dans le monde, en dehors de l’Union européenne ». Cela représente des échanges commerciaux de plus de 21 milliards d’euros. Et d’accuser le PP de « tourner le dos aux 17 000 entreprises espagnoles exportant vers le Maroc » et « près de 700 entreprises espagnoles » implantées au Maroc.