Nouvelle ligne Paris-Normandie (LNPN) : venez découvrir les propositions de tracés, à Rouen

Y aura-t-il une ligne ferroviaire rapide entre Paris, Rouen et Le Havre (Seine-Maritime) d’ici 2035 ? C’est en tout cas ce qui est affiché dans le calendrier du projet LNPN (nouvelle ligne Paris-Normandie), qui entrera dans une nouvelle phase à partir du 6 mai 2024 : l’ouverture d’une consultation publique sur le futur tracé de la ligne.

Des propositions d’itinéraires dévoilées

Lors de cette concertation, annoncée lors d’une présentation à la presse mardi 30 avril à Rouen, il a été annoncé qu’il y aurait des réunions publiques et des ateliers ouverts à tousdans la capitale normande et dans d’autres communes de l’agglomération, directement concernées par l’arrivée de la future ligne.

Lors de ces réunions, des propositions de tracés seront dévoilées au public. Le premier rendez-vous est prévu le 6 mai à Rouen, à 18h sur le site Vue sur la Seine, au Hangar 10 sur les quais rive droite. Il est également possible de participer à la consultation en se rendant sur le site du LNPN.

Le LNPN consistera concrètement à développer deux nouveaux tronçons, entre Nanterre (Hauts-de-Seine) et Mantes-la-Jolie (Yvelines), et entre Rouen et Barentin. L’enjeu est de sortir les trains normands du trafic francilien, actuellement saturé, et de contourner le nœud ferroviaire de Rouen. Cela se traduit par des temps de trajet plus courts, 1 heure entre Paris et Rouen et 1h50 pour aller au Havre.

Et cela passera également par la construction d’une nouvelle gare à Rouen, rive gauche, sur un ancien site ferroviaire, l’actuelle gare rive droite n’ayant pas la capacité d’accueillir la future ligne. Certaines réunions publiques seront ainsi consacrées uniquement à cet aspect du projet..

Depuis la future gare rive gauche, la ligne devrait passer sous la Seine, puis emprunter un tunnel sous la vallée du Cailly, avant d’atteindre le Pays de Caux.

Conditions en Région Île-de-France

Des réunions publiques seront également organisées en Île-de-France, qui se penche sur le projet LNPN non sans quelques réticences, après s’y être même ouvertement opposée, par la voix de sa présidente Valérie Pécresse. Lors de la présentation de la consultation, Stéphane Bodet, vice-président de la région en charge des transports, a déclaré. « La région Île-de-France regarde ce projet avec bienveillance. Je rappellerai simplement les trois conditions formulées par Valérie Pécresse : enfouissement de la ligne dans le nord des Yvelines ; privilégier les trains quotidiens au détriment du fret ; maintient le service vers les Mantois. »

« L’objectif, à l’issue de cette consultation publique, est de proposer un tracé au gouvernement en 2025 », indique Didier Robles, directeur du projet LNPN. Gouvernement qui donnera l’autorisation – ou non – à SNCF Réseau de poursuivre ses opérations…

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