Elle n’avait pas je n’ai pas trouvé beaucoup d’écho l’an dernier, il sera relancé à la rentrée au sein de l’académie Nancy-Metz. vaccination contre le papillomavirus ou HPV sera à nouveau proposé aux élèves de 5e année, filles et garçons, pour les protéger de ces virus qui peuvent être responsables de cancers touchant le col de l’utérus, le vagin, le pénis ou encore la sphère ORL. Dans 60% des cas, l’infection survient au début de la vie sexuelle des jeunes.
Lors de la première campagne lancée à la rentrée 2023, l’objectif du ministère de la Santé était de vacciner 30% des élèves de CM1. Seuls 10% ont été vaccinés selon les chiffres officiels provisoires. « C’était la première fois, c’était un sujet tabou depuis des décennies, la vaccination dans les écoles »souligne Emilia Frentiu, infectiologue au CHU de Nancy. « La reprise de la vaccination dans les écoles est vraiment une bonne avancée. Pour moi, c’est positif. »
Seulement 9% des garçons de 16 ans vaccinés contre le VPH dans le Grand Est
La vaccination est effectuée avec deux doses injecté à des intervalles de six mois. C’est gratuit, pas obligatoire – le consentement des parents est requis – mais hautement recommandé par les autorités sanitaires. « Le vaccin est administré depuis plus de dix ans, plus de 6 millions de doses ont été administrées en France avec une bonne tolérance »déclare le Dr Frentiu, « 100 % des cancers du col de l’utérus, et on compte encore 3 000 cas par an en France, sont dus au HPV. Donc se faire vacciner contre le HPV protège contre ces cancers, mais pas seulement, ça protège aussi contre d’autres cancers anaux, génitaux ou ORL. »
Selon l’Agence Régionale de Santé Grand Est, à peine 45% des filles de 16 ans bénéficient d’un schéma vaccinal complet contre le VPH. Chez les garçons de 16 ans, ce chiffre tombe à un peu plus de 9 %. L’an dernier, près de 9 000 élèves de 5e ont été vaccinés dans le Grand Est. Cette année, plus de 63 400 élèves de la région sont concernés par la nouvelle campagne.