Mercredi soir à Dumbéa, en Nouvelle-Calédonie, un homme a ouvert le feu sur les forces de l’ordre et a été blessé par balle par le GIGN. Son pronostic vital est compromis.
Après ces événements, le procureur Yves Dupas a ouvert deux enquêtes distinctes : l’une visant l’homme blessé pour « tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique », et l’autre visant à élucider les circonstances des blessures infligées à cet individu par le Groupement d’intervention de la Gendarmerie Nationale. . (GIGN). Malgré cela, le procureur affirme privilégier la thèse de la « légitime défense ».
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Mercredi vers 20h15, à Dumbéa, au nord de Nouméa, un incident majeur a eu lieu impliquant le GIGN, alors que les tensions nées de la contestation d’une réforme électorale semblaient s’apaiser, quelques jours après des émeutes urbaines ayant déjà fait sept morts.
Une confrontation avec un groupe hostile
Les gendarmes d’élite ont été alertés de la présence d’un « groupe d’individus alcooliques » à Dumbéa, et ont été rapidement confrontés à une « quinzaine d’individus ayant un comportement très hostile », selon le procureur Yves Dupas.
L’un des individus a d’abord tenté de s’enfuir avant tirer en direction des membres du GIGN. En riposte, un gendarme a ouvert le feu « à six reprises sur le tireur », après des sommations répétées.
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Le pronostic vital engagé
Malgré sa première évasion, le tireur présumé a été retrouvé blessé. Transporté au centre hospitalier local, son pronostic vital reste grave, avec deux projectiles découverts lors d’une opérationl’un au thorax et l’autre à l’épaule, explique Yves Dupas.
Une enquête en cours
Une enquête est en cours pour déterminer les circonstances de l’usage de l’arme par le gendarme, mais le parquet privilégie l’hypothèse d’un usage de la force nécessaire et proportionné en situation de légitime défense face à un danger de mort imminent. .
Parallèlement, une autre enquête a été ouverte pour tentative d’assassinat sur personne dépositaire de l’autorité publique, visant le tireur présumé.
Trois individus soupçonnés d’avoir lancé des pierres en direction du GIGN ont également été interpellés au même moment, et leur garde à vue se poursuit ce jeudi.
