Nouveaux rappels de véhicules potentiellement dangereux chez Peugeot, Citroën et Fiat
Après les airbags, les ceintures de sécurité, les rappels de véhicules Citroën, Peugeot ou Fiat du groupe Stellantis, les rappels se succèdent mais ne se ressemblent pas. Cette fois, le site Conso Rappel alerte sur deux nouveaux problèmes potentiellement dangereux pour les passagers et qui obligent les propriétaires à se rendre au garage pour effectuer les réparations.
Le premier concerne les véhicules hybrides d’Opel avec des modèles du Grandland X, sur le Citroën DS7 Crossback ou le C5 Aircross et la Peugeot 508. Selon Rappel Conso, « le logiciel du calculateur de gestion de la batterie ne peut pas détecter certains modes de défaillance de la batterie. Dans les véhicules concernés, il peut y avoir un défaut de la batterie haute tension, ce qui peut entraîner une surchauffe. Cela augmente le risque d’incendie dans le véhicule ».
Ces défauts concernent les modèles produits entre le 2 juillet 2019 et le 10 mars 2021. Les propriétaires doivent contacter leur concessionnaire. Selon le groupe, le problème rencontré par ces véhicules touche les batteries haute tension. « Nos contrôles qualité constants ont montré que certains de nos modèles hybrides rechargeables ont été équipés de batteries haute tension qui pourraient ne pas répondre aux bonnes spécifications », explique le groupe dans un communiqué. Au total, 2 400 véhicules de ces différentes marques sont concernés.
Pour réparer les véhicules, il faudra simplement « remplacer la batterie haute tension », selon Stellantis. Un échange qui prend entre 5h30 et 6h30, selon les modèles. Une opération coûteuse pour le constructeur, de l’ordre de 6.000 euros par changement. Avant de procéder à ces réparations, Stellantis demande aux propriétaires de « cesser de charger » la batterie. Ceci sans utiliser le mode « e-Save », qui permet de « conserver une réserve d’énergie électrique en prévision d’une zone de circulation restreinte ».
Le risque de desserrage de la connexion à la terre
Le deuxième défaut touche cette fois de nombreux véhicules utilitaires des marques Citroën, Peugeot ou Fiat. « Les liaisons à la masse peuvent se desserrer, ce qui peut entraîner la perte de plusieurs fonctions du véhicule et conduire à une accélération involontaire ou à un incendie du véhicule », prévient Conso Rappel, précisant que ces véhicules Citroën Jumpy, Fiat Scudo ou Peugeot Expert ont été produits entre le 10 février 2023 et le 31 janvier 2024.
Même si le groupe Stellantis, à la réputation sérieusement écornée, n’est pas le seul à procéder à des rappels ; toutes les marques y sont confrontées en raison de contrôles de plus en plus fréquents et détaillés, cela commence à devenir beaucoup pour le constructeur français.
Problèmes répétés
Alors que Citroën et DS sont toujours confrontés à la campagne de rappel des airbags Takata en France, le constructeur vient d’annoncer le rappel de 332 000 modèles Alfa Romeo, Fiat et Jeep aux États-Unis cette fois, en raison d’une défaillance des capteurs d’airbag. « Un capteur dans une boucle de ceinture de sécurité a peut-être été mal connecté, empêchant l’airbag du siège avant de se déployer comme prévu » lors d’un accident, explique la National Highway Traffic Safety Administration américaine (NHTSA). Le problème est que Stellantis reconnaît que la réparation nécessite « l’installation d’une pièce qui n’existe pas actuellement ». Les réparations ne seront donc pas effectuées avant le troisième trimestre 2024.
L’année dernière, des milliers de propriétaires du moteur 1.2 PureTech, utilisé dans Peugeot, Citroën et DS, ont souffert de multiples problèmes mécaniques.
