Sondage : le RN en tête devant la gauche, la Macronie derrière. Le Rassemblement national et ses alliés de droite d’Eric Ciotti arrivent en tête des intentions de vote au premier tour des législatives (35,5%), suivi par le Nouveau Front populaire (29,5%), la Macronie étant distancée (19,5%). 5%), selon une enquête Ipsos pour Le Parisien et Radio France publié samedi. Dans cette enquête publiée une semaine avant le premier tour, Les Républicains, qui n’ont pas rejoint l’alliance entre leur président Eric Ciotti et l’extrême droite, arrivent en quatrième position avec 7% d’intentions de vote. L’enquête annonce une forte hausse de la participation par rapport à 2022, où elle s’élevait à 47,5%, avec 60 à 64% des Français déclarant vouloir se rendre aux urnes.
« Le macronisme, c’est fini », juge François Hollande. « Le macronisme, c’est fini. Si effectivement cela a existé, mais c’est fini, je le dis sans hostilité particulière», a déclaré l’ancien président François Hollande, candidat du Nouveau Front populaire en Corrèze, dans un entretien à l’AFP. A propos de sa candidature, François Hollande a assuré qu’il n’avait « prévu » de participer à « aucune élection » mais qu’« un événement grave devait survenir ». « Les élections européennes ont été un choc car le niveau du RN était élevé mais cela ne justifiait pas une dissolution. Cette prise de risque qui a été le choix d’Emmanuel Macron justifiait qu’il y ait des réponses par rapport à la gravité du moment. Parmi eux, il y a l’union d’une gauche qui s’est retrouvée dans l’urgence sans cacher ses divergences », a-t-il ajouté.
Darmanin démissionnera du gouvernement s’il est défait. Le ministre de l’Intérieur a annoncé vendredi qu’il quitterait le gouvernement en cas de défaite de la majorité aux législatives du 7 juillet. « Si jamais le RN ou LFI l’emportaient, je ne serais en aucun cas ministre de l’Intérieur, même quelques semaines supplémentaires », a-t-il détaillé lors d’un déplacement à Lille (Nord), près d’un mois avant le coup d’envoi des Jeux olympiques. Et « si jamais j’étais battu comme député, évidemment je ne continuerais pas à être ministre », a ajouté celui qui dirigé actuellement en campagne dans le nord.
Jean-Luc Mélenchon ne « s’élimine » pas pour être Premier ministre. Invité de C l’hebdo sur France 5, Jean-Luc Mélenchon a indiqué que le Nouveau Front populaire « discutera » du nom du Premier ministre en cas de victoire. « Le plus grand groupe parlementaire présente le candidat au poste de Premier ministre. Nous verrons dans ce cas comment nous déciderons », a-t-il déclaré. Lorsqu’on lui a demandé si cela pouvait être lui, le fondateur de France Insoumise a répondu : « Eh bien évidemment. Je ne m’élimine pas et je ne m’impose pas.
