Google met fin à cinq ans d’hésitations et de reports. L’American Company a annoncé, dans un article de blog publié le mardi 22 avril, en maintenant son troisième système de « cookies » sur son navigateur Chrome. Cependant, elle s’est engagée, en janvier 2020, à supprimer ces fichiers permettant la suivi publicitaire des utilisateurs d’Internet.
Depuis 2022, le géant californien a évoqué la transition des cookies vers un système moins intrusif, capable d’identifier les préférences et les centres d’intérêt sans compiler l’historique de navigation. Ces traceurs numériques, qui permettent de cartographier ce qu’un utilisateur en ligne fait au-delà du site qui les installe, sont un précieux outil de ciblage pour les annonceurs et les annonceurs.
En juillet 2024, le Mountain View Group avait déjà annoncé qu’il n’empêcherait pas finalement les cookies par défaut. Cependant, il s’était engagé à autoriser les utilisateurs à l’avenir, grâce à la mise en œuvre d’une boîte de dialogue, pour faire un « Choix éclairé » Entre les cookies et la nouvelle solution de suivi développée par la société. Ce « Nouvelle expérience » Ne verra pas le jour, a annoncé Anthony Chavez, vice-président responsable de la confidentialité Sandbox, une entité interne de Google dédiée à la gestion des données personnelles.
« Il est clair que les perspectives divergentes » entre « Éditeurs de contenu, développeurs, régulateurs et industrie de la publicité » Quant à tout changement aux cookies, il a justifié. Selon lui, les progrès technologiques enregistrés depuis 2022 et la montée de l’intelligence artificielle (IA) ont offert de nouvelles façons de protéger les données personnelles des internautes qui ne souhaitent pas les partager. Anthony Chavez mentionne également le paysage réglementaire, qui a « Considérablement évolué » dans le monde. « Pour toutes ces raisons, nous avons décidé de maintenir notre approche actuelle pour les cookies en troisième partie dans Chrome »dit le chef.
Ce nouveau communiqué de presse concernant les cookies intervient également à un moment où Google est menacé de démantèlement par le gouvernement américain, dans le cadre d’un essai antitrust qui a ouvert lundi. L’une des sanctions envisagées est précisément de forcer l’entreprise à vendre son navigateur Chrome, qu’il est accusé d’utiliser pour établir sa domination sur le marché de la recherche et de la publicité en ligne.