Victime d’un dommage, le skipper belge pourrait arriver au Sables d’Olonne les 5 ou 6 mars tandis que la ligne d’arrivée sera fermée le vendredi 7 mars.
Denis van Weynbergh apparaîtra-t-il dans le classement de l’édition 2024-2025 de la Vendée Globe en 33e et dernière position tandis que trois bateaux sont toujours en mer (cousin Manuel, 31e et Fabrice Amedeo 32e)? Rien n’est moins certain depuis les dommages que le skipper belge a été victime de la tête de son groupe IMOCA de Ieteren Group lundi. Le navigateur de 57 ans a annoncé que sa boucle à grande capitalisation s’était cassée. Forcé d’avancer au ralenti au sud des Açores ce mardi, l’ancien directeur commercial passe d’une tracas dans cette course à travers le monde gagnée par Charlie Dalin le 14 janvier.
« »J’ai monté et descendu la main-d’œuvre quatre fois pour essayer de trouver une solution. En termes de vitesse, je suis dans une zone où il n’y a pas trop de vent … Je serais bien avec ma voile « en haut » mais nous devrons essayer d’aller de l’avant. J’espère qu’il tiendra, nous traversons nos doigts. Et je vais tout essayer pour me rapprocher des sables d’Olonne! », Il a expliqué ces dernières heures.
116 jours, 18 heures, 15 minutes et 46 secondes, le temps maximum autorisé
Le temps s’épuise plus que jamais pour le Belge. Selon les dernières projections, lui et son bateau pourraient arriver le mardi 4 ou mercredi 5 mars à Vendée. Deux jours plus tard, le vendredi 7 à 8 h précisément, la ligne d’arrivée sera officiellement fermée, 116 jours, 18 heures, 15 minutes et 46 secondes (l’heure de la dernière arrivée de l’édition précédente) après le départ le 10 novembre 2024 des Sables d’Olonne. Faites tellement d’efforts pour disparaître du classement officiel de la dixième édition, le sort serait cruel pour Denis Van Weynbergh qui aura accompli, comme tous les autres concurrents, un tour sur la planète, mais hors du temps.
La nécessité de fermer la ligne d’arrivée
Pourquoi la gestion de la course est-elle obligée de fixer une date limite pour l’arrivée? Tout d’abord parce que les organisateurs ne peuvent pas rester éternellement mobilisés dans la vende. Ensuite, car ils doivent définir un cadre pour empêcher les skippers de se retrouver dans des conditions trop dangereuses et des situations météorologiques périlleuses. Enfin, parce que la Vendée Globe est d’abord une course contre le temps même si pour certains skippers, cela ressemble plus à une aventure. Une arrivée exceptionnelle n’éloignera évidemment rien du mérite de Denis van Weynbergh, mais le navigateur ne serait toujours pas officiellement reconnu comme ayant terminé la course, le dernier endroit retournant à Fabrice Amedeo qui avait ce mardi d’une avance confortable de 300 miles sur son poursuivant.