« Nous sommes raisonnablement optimistes » sur le recrutement des agents, affirme la Fédération française de la sécurité privée

« Nous sommes plus optimistes et confiants qu’il y a deux ou trois mois », explique le président de la Fédération française de sécurité privée sur franceinfo.

« Les chiffres augmentent, et nous sentons que nous nous rapprochons de plus en plus de l’objectif, donc nous sommes raisonnablement optimistes », déclare sur franceinfo mercredi 26 juin Pierre Brajeux, président de la Fédération française de la sécurité privée. A un mois de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, il fait le point sur le recrutement des agents de sécurité pour l’événement.

En avril, la Fédération avait alerté sur un problème de recrutement, « selon nos estimations, il manquait 8 000 agents ». Aujourd’hui, il est prudent, mais confiant, « on peut dire que le défi est relevé, ce qui ne veut pas du tout dire qu’il faut relâcher les efforts, bien au contraire ». « Il y a eu des progrès très forts » recrutement, « grâce à la mobilisation de tous les acteurs, l’État et le ministère de l’Intérieur en tête, mais aussi France Travail, les organismes de formation, les professionnels de la sécurité privée ».

« Il y a des chiffres assez révélateurs puisque sur les cinq premiers mois de l’année, il y a plus de 13 700 cartes professionnelles délivrées »contre 8 800 en moyenne sur cette même période les années précédentes. « Donc ça prend de l’ampleur très fortement », analyse-t-il. Cependant, « il ne faut surtout pas relâcher l’effort de guerre » même si « Aujourd’hui, nous sommes plus optimistes et confiants qu’il y a deux ou trois mois ».

Les agents recrutés ont été soumis à des contrôles administratifs et à une sélection visant à vérifier qu’ils ne constituaient pas une menace pour l’événement. « Il y a énormément de travail qui a été fait, mais pas au détriment de la qualité, le dépistage a été fait de manière assez efficace »affirme Pierre Brajeux, qui précise qu’il y avait même une « Une rétro-vérification, qui a été faite sur tous les agents de sécurité privés travaillant en France, qui a montré que moins de 0,5% n’étaient pas bons pour le service, et ils ont été supprimés ».