« Nous sommes presque au bord d’une guerre totale », prévient Josep Borrell, le chef de la diplomatie européenne.

Le nouveau chef de la diplomatie française, Jean-Noël Barrot, « coordonnera » avec ses principaux homologues à New York, « aller résolument vers la désescalade indispensable » au Liban, a indiqué lundi le ministère français des Affaires étrangères.

Le ministre, qui a pris ses fonctions ce lundi en remplacement de Stéphane Séjourné, après la formation d’un nouveau gouvernement français, est attendu à New York dans l’après-midi pour la « semaine de haut niveau » de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Cette déclaration intervient alors que les affrontements entre le Hezbollah libanais soutenu par l’Iran et Israël se sont intensifiés ces derniers jours, faisant craindre un conflit régional à grande échelle alimenté par la guerre dévastatrice dans la bande de Gaza.

L’armée israélienne a annoncé avoir frappé le Liban dans la seule journée de lundi. « environ huit cents cibles » Le Hezbollah, qui tire lui-même des roquettes sur le territoire israélien depuis près d’un an en soutien au Hamas palestinien, en guerre contre Israël dans la bande de Gaza.

Jean-Noël Barrot, qui « exprime sa vive préoccupation face à l’escalade militaire au Liban et au nombre important de victimes civiles », « je discuterai du sujet ce soir (Lundi) à l’Assemblée générale des Nations Unies, puis auprès des ministres du G7 à l’initiative de la France »a également annoncé le Quai d’Orsay.

Avant le dîner du G7, le ministre devait participer lundi à une conférence organisée en partenariat avec la directrice générale de l’UNESCO, Audrey Azoulay, sur le thème « La lutte contre l’antisémitisme et les discours de haine par l’éducation ».