« Nous sommes au bout du rouleau, nous ne pourrons pas absorber cette taxe »
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« Nous sommes au bout du rouleau, nous ne pourrons pas absorber cette taxe »

« Nous sommes au bout du rouleau, nous ne pourrons pas absorber cette taxe »

Cette nouvelle taxe, entrée en vigueur début septembre, concerne les boissons sucrées, les confiseries, les glaces, les chocolats, mais aussi certaines sauces, pâtisseries et produits de boulangerie.

Le « nouvel or blanc » !

Pour ce professionnel installé à Nouméa, qui fabrique de manière artisanale dix-huit types de biscuits et pâtisseries, dont des brownies ainsi que des muffins au chocolat et à la vanille, il est difficile de s’en passer « nouvel or blanc ».

En effet, admet Jonathan Sarthou, directeur de Cake factory, « Pour que ça brille et que ça soit beau, il faut du sucre. Pour que ça ait du goût, il faut du sucre (encore plus). C’est un véritable exhausteur de goût naturel : bien sûr, il en faut.

Taxe sur le sucre : « Nous sommes au bout du rouleau, nous ne pourrons pas absorber cette taxe »

Maintenant, plus le produit est emballé avec sucreplus cela coûtera cher aux importateurs et aux producteurs locaux.

 » Cela a un impact énorme sur certains produits ! Aussi bien au niveau de l’importation des matières premières, que de la transformation et de la distribution du produit », explique le chef d’entreprise. Aujourd’hui, c’est une double, voire une triple punition pour le consommateur.« , ajoute ce dernier.

« Nous sommes au bout du rouleau, nous ne pourrons pas absorber cette taxe. Nous cherchons déjà de l’argent pour payer les impôts actuels.. », déplore Jonathan Sarthou.

« Il y a un manque de communication de la part du gouvernement »

 » Nous avons toujours été en faveur de cela taxe sur le sucremais la mise en œuvre aurait pu attendre début 2025 sans difficulté, et notamment la coordonner avec la réforme du TGC qui doit être mise en place, réagit Xavier Benoist, président de la fédération des industries de Nouvelle-Calédonie. Et puis il y a un sérieux manque de communication de la part du gouvernement, d’expliquer aux Calédoniens que les prix vont augmenter sur les produits sucrés, pour réorienter la consommation vers des produits moins sucrés.

La taxe représente indéniablement une rentrée d’argent dans les caisses de la Nouvelle-Calédonie… Pourtant, la Nouvelle-Calédonie La 1ère, L’objectif principal du gouvernement est de « inciter les fabricants à réduire la teneur en sucre de leurs produits » pour le bien de la santé des consommateurs.

Le produit de cette taxe sera ensuite utilisé pour « financer la prévention de l’obésité et du diabète. »

« La taxe, est-ce indiqué, est calculé en fonction de la quantité de sucre par litre ou par kilogramme.

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